Des factures d'énergie qui flambent
L'annonce était tout aussi attendue que redoutée, et ça n'a pas failli. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a recommandé au gouvernement d'augmenter les prix du gaz de 12,6% au 1er octobre, provoquant une de nombreuses réactions dans le monde politique. Le gouvernement n'est pas en reste, Bruno Le Maire ayant prévenu que la hausse des prix de l'énergie allait probablement « perdurer quelques mois » : « Il y a des risques d'augmentation des tarifs de l'électricité pour le mois de janvier 2022 », a-t-il annoncé sur CNews.
Le ministre de l'Économie a ajouté que le gouvernement avait « parfaitement conscience du problème et voit parfaitement à quel point cela peut peser sur le pouvoir d'achat des ménages ». Dans ces conditions, que faire pour aider les ménages et notamment les plus modestes ? D'une part, poursuivre le soutien via le chèque énergie : en plus des 100 euros qui seront versés en décembre, ce sont 150 euros supplémentaires qui seront donnés au printemps prochain, sachant que la hausse sur les factures s'établira entre 300 à 400 euros.
Le ministre de l'Économie a ajouté que le gouvernement avait « parfaitement conscience du problème et voit parfaitement à quel point cela peut peser sur le pouvoir d'achat des ménages ». Dans ces conditions, que faire pour aider les ménages et notamment les plus modestes ? D'une part, poursuivre le soutien via le chèque énergie : en plus des 100 euros qui seront versés en décembre, ce sont 150 euros supplémentaires qui seront donnés au printemps prochain, sachant que la hausse sur les factures s'établira entre 300 à 400 euros.
Mesures au niveau européen
D'autre part, Bruno Le Maire veut que l'Europe pèse dans le débat. « Il y a une aberration au niveau européen. La flambée du gaz se répercute sur le prix de l'électricité. D'un point du vue économique c'est absurde et d'un point de vue écologique c'est incohérent », indique-t-il. Et pour cause : le gaz est une énergie fossile, l'électricité est produite, en France du moins, avec le nucléaire. « Je ne supporte pas la corrélation entre une énergie fossile et l'énergie nucléaire », estime le ministre.
A priori, il n'est pas question de revoir les taxes ou la TVA à la baisse sur les prix de l'énergie. En plus du dispositif du chèque énergie, Gabriel Attal indique que le gouvernement réfléchit à d'autres mesures d'aides. « En plus du chèque énergie qu’on a augmenté de 100 euros pour 6 millions de ménages, on réfléchit évidemment à d’autres mesures, notamment s’agissant du prix du gaz », a expliqué le porte-parole du gouvernement sur Europe 1.
A priori, il n'est pas question de revoir les taxes ou la TVA à la baisse sur les prix de l'énergie. En plus du dispositif du chèque énergie, Gabriel Attal indique que le gouvernement réfléchit à d'autres mesures d'aides. « En plus du chèque énergie qu’on a augmenté de 100 euros pour 6 millions de ménages, on réfléchit évidemment à d’autres mesures, notamment s’agissant du prix du gaz », a expliqué le porte-parole du gouvernement sur Europe 1.