Commerce international : +10% d’émissions de CO2 en dix ans
Les chercheurs, économistes et défenseurs de l’environnement de tous poils ont l’habitude de calculer le volume de CO2 produit par tel ou tel pays. Mais de tels chiffres ne reflètent pas vraiment l’« intensité carbone » de telle ou telle économie, un pays pouvant importer des volumes de marchandises conséquents, et donc en quelque sorte « importer » le CO2 qui a été émis lors de leur production, à des milliers de kilomètres et forcément en dehors de ses frontières. C’est à ce sujet que s’intéresse la Banque de France dans une étude qu’elle publie dans son « Bulletin ».
Le part des émissions de CO2 attribuables au commerce international n’est en effet pas négligeable : en 2015, on en comptabilisait 8 milliards de tonnes, soit 1/4 de l’ensemble des émissions de CO2 sur notre planète. Ces émissions ont augmenté de 10% depuis 2005. Toujours est-il que des bonnes nouvelles, il y en a : sur la même période, le commerce international a augmenté de 60% en valeur monétaire. Autrement dit, même si les échanges commerciaux internationaux augmentent à la vitesse grand V, ils ne se traduisent pas par une augmentation des émissions de CO2 du même ordre.
Le part des émissions de CO2 attribuables au commerce international n’est en effet pas négligeable : en 2015, on en comptabilisait 8 milliards de tonnes, soit 1/4 de l’ensemble des émissions de CO2 sur notre planète. Ces émissions ont augmenté de 10% depuis 2005. Toujours est-il que des bonnes nouvelles, il y en a : sur la même période, le commerce international a augmenté de 60% en valeur monétaire. Autrement dit, même si les échanges commerciaux internationaux augmentent à la vitesse grand V, ils ne se traduisent pas par une augmentation des émissions de CO2 du même ordre.
Commerce international : la Chine, les États-Unis, l’Inde, la Russie et l’Allemagne sont responsables de la moitié des émissions de CO2
De 8 milliards de tonnes de CO2 attribuables au commerce international, 24% correspondent aux produits fabriqués et exportés par la Chine, ce qui fait (sans surprise) de l’Empire du milieu le plus grand exportateur de CO2. La part de ce pays dans les émissions globales de CO2 a d’ailleurs augmenté puisqu’en 2005, ce chiffre était de 20%.
Quant aux autres pays du palmarès, la deuxième place revient aux États‑Unis, avec néanmoins un écart très sensible puisqu’ils sont responsables de « seulement » 7% des émissions globales. Viennent ensuite l’Inde (5%), la Russie (5%) et l’Allemagne (4%).
Quant aux autres pays du palmarès, la deuxième place revient aux États‑Unis, avec néanmoins un écart très sensible puisqu’ils sont responsables de « seulement » 7% des émissions globales. Viennent ensuite l’Inde (5%), la Russie (5%) et l’Allemagne (4%).