Les trains automatisés ne sont pas une nouveauté. On trouve ainsi des métros sans chauffeur, qui circulent sur plusieurs lignes à Paris. L'objectif, c'est de faire circuler plus de lignes, notamment là où les besoins sont les plus importants comme sur Paris - Lyon. Mais le TGV, c'est une autre paire de manches étant donnée la vitesse laquelle circule les trains rapides de la SNCF. Il s'agit en effet d'éviter à tout prix un incident à 320 km/h...
Un TGV autonome a la contrainte de la vitesse, mais ce n'est pas tout. Il importe aussi de prendre en compte les aléas climatiques : la neige, le verglas, voire la pluie ou la canicule ont une incidence sur la qualité du réseau ferroviaire et sur les distances de freinage. Il y a également les impondérables comme les accidents sur les lignes ou des obstacles forcément imprévus. Et que faire en cas de panne ou de piratage informatique ?
À la SNCF, on se veut rassurant : pas question de laisser les voyageurs seuls dans un TGV autonome. Il y aura toujours du personnel à bord, y compris... un conducteur humain. Un prototype de TGV automatisé est en développement en partenariat avec la Deutsche Bahn, avec une fenêtre de lancement pour le prototype fixée entre 2022 et 2023.