En janvier, le FMI avait déjà revu à la baisse la croissance mondiale : elle devrait s’établir à 3,5%, soit 0,2 point de moins qu’initialement prévu. Mais à l’occasion du World Government Summit de Dubaï, Christine Lagarde a alerté les responsables présents qu’ils doivent craindre une baisse de la croissance encore plus forte qu’estimé. La directrice de l’institution de Washington a identifié quatre difficultés — quatre « nuages » — qui risquent de briser l’élan de l’activité dans les prochains mois. Et provoquer une « tempête économique » dont tout le monde paiera les pots cassés.
Les tensions commerciales sont le premier « nuage » du FMI. Des tensions générées par la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. L’administration Trump a mis en place des tarifs douaniers sur l’importation de la moitié des biens fabriqués en Chine ; en retour, Pékin a procédé de même. Ces échauffourées commerciales connaissent actuellement une pause, une rencontre entre dirigeants américains et chinois étant prévue d’ici le mois de mars. Deuxième difficulté : le resserrement des taux d’emprunt alors que les États et les ménages ont accumulé « de très lourdes dettes ».
Les incertitudes liées au Brexit sont également dans la ligne de mire du FMI, et avec l’hypothèse d’un divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sans accord, ces craintes ne vont faire qu’augmenter. Enfin, l’atterrissage économique de la Chine et le ralentissement constaté de l’activité du pays vont mécaniquement provoquer une baisse de la croissance mondiale. « Quand il y a trop de nuages, il faut un éclair pour déclencher la tempête », a expliqué Christine Lagarde.
Les tensions commerciales sont le premier « nuage » du FMI. Des tensions générées par la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. L’administration Trump a mis en place des tarifs douaniers sur l’importation de la moitié des biens fabriqués en Chine ; en retour, Pékin a procédé de même. Ces échauffourées commerciales connaissent actuellement une pause, une rencontre entre dirigeants américains et chinois étant prévue d’ici le mois de mars. Deuxième difficulté : le resserrement des taux d’emprunt alors que les États et les ménages ont accumulé « de très lourdes dettes ».
Les incertitudes liées au Brexit sont également dans la ligne de mire du FMI, et avec l’hypothèse d’un divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sans accord, ces craintes ne vont faire qu’augmenter. Enfin, l’atterrissage économique de la Chine et le ralentissement constaté de l’activité du pays vont mécaniquement provoquer une baisse de la croissance mondiale. « Quand il y a trop de nuages, il faut un éclair pour déclencher la tempête », a expliqué Christine Lagarde.