La situation de l'inflation : c'est grave docteur ?
Pour la deuxième année consécutive, François Villeroy de Galhau a fait parvenir au président de la République une lettre (baptisée « Comment la France et l'Europe vont vaincre l'Inflation ») rendue publique. Le gouverneur de la Banque de France donne ses remèdes pour maîtriser l'inflation et la faire revenir dans les clous des 2%, ce qui est l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE) pour la fin 2024 ou le début 2025.
Il relativise les symptômes et estime que le pouvoir d'achat a été préservé en 2022 et devrait l'être à nouveau en 2023. Le danger réside principalement dans l'emballement d'une spirale prix-salaires et prix-marges dans certains secteurs, qui justifie une vigilance accrue plutôt qu'une alerte globale. Le gouverneur rappelle l'action résolue de la BCE qui a relevé ses taux directeurs depuis un an. Résultat : le crédit est plus cher dans la zone euro, mais néanmoins il estime qu'il reste accessible aux ménages et aux entreprises en France.
Il relativise les symptômes et estime que le pouvoir d'achat a été préservé en 2022 et devrait l'être à nouveau en 2023. Le danger réside principalement dans l'emballement d'une spirale prix-salaires et prix-marges dans certains secteurs, qui justifie une vigilance accrue plutôt qu'une alerte globale. Le gouverneur rappelle l'action résolue de la BCE qui a relevé ses taux directeurs depuis un an. Résultat : le crédit est plus cher dans la zone euro, mais néanmoins il estime qu'il reste accessible aux ménages et aux entreprises en France.
Un traitement monétaire pour soigner la hausse des prix
Quatre pistes sont évoquées dans le document pour sortir l'Europe de l'ornière de l'inflation. La transformation énergétique et climatique, ainsi que la transformation numérique doivent être impulsées par l'Union européenne puisqu'elles concernent tous les pays européens. Les problèmes français sont en revanche le sujet des deux autres remèdes : d'abord, réussir la transformation des services publics pour améliorer l'efficacité des dépenses courantes.
Ensuite, il pose la question du travail : le taux de chômage est maîtrisé, mais le travail doit être individuellement plus qualifié et attractif. Pour plus de la moitié des entreprises, le principal frein à l'activité est la difficulté à recruter. Le gouverneur de la Banque de France et le gouvernement sont relativement alignés sur ces sujets.
Ensuite, il pose la question du travail : le taux de chômage est maîtrisé, mais le travail doit être individuellement plus qualifié et attractif. Pour plus de la moitié des entreprises, le principal frein à l'activité est la difficulté à recruter. Le gouverneur de la Banque de France et le gouvernement sont relativement alignés sur ces sujets.