L’affaire Madoff : l’arnaque la plus couteuse de l’histoire
Du début des années 90 jusqu'à 2008 l'homme d'affaire américain Bernard Madoff s'enrichit de façon spectaculaire mais pour le moins douteuse. Jusqu'au jour où un analyste financier se penche sur l’étonnant profit du président d’une des plus importantes sociétés d’investissements dans le temple de la finance new yorkaise à Wall Street.
Grâce à son statut d’innovateur dans la bourse numérique il se voit accorder la confiance de ses pairs, si bien qu’il traite avec bien plus d’investisseurs qu’il n'est capable de gérer. Il réalise alors la plus grosse arnaque financière commise par un seul homme, avec des sommes estimées à plus de 65 milliards de dollars. A l’aide du système bien connu de la pyramide de Ponzi il promet à ses clients une plus-value pouvant atteindre 17%, bien au-delà de ce que les banques d’investissements proposent habituellement. Banques, fonds d’investissements et personnes privées sont concernés, si bien que le trader de Wall Street piège même les plus gros comme le groupe bancaire HSBC, la société Générale, BNP Paribas ou encore le Crédit Agricole. L’affaire a eu un retentissement médiatique très important et elle est restée célèbre de par son ampleur et également car quelques stars comme le réalisateur Steven Spielberg ou Robert Zuckerman figurent parmi les victimes. On estime à 40 milliards les pertes engrangées par l’américain et selon les Echos, seront reversés 70% des sommes prétendument investies à leurs propriétaires. Mais comment Bernard Madoff a-t-il pu arnaquer ainsi tant de professionnels de la finance pendant toutes ces années ?
Origine de la fraude de Ponzi
La fraude de Ponzi appelée également la Pyramide de Ponzi est basée sur une vaste et ingénieuse arnaque reprise par Charles Ponzi, italien immigré aux Etats-Unis au début du XXI° siècle. Arrivant d’Italie et n’ayant pas un sou en poche, il se fait engager comme caissier dans une banque dirigée par Luigi Zarossi. Cette banque gérait essentiellement les économies de leurs compatriotes italiens immigrés mais les bénéfices étaient frauduleux puisqu'elle ne créait aucune valeur et se contentait de redistribuer l'argent entre les clients. Ponzi finit par se rendre compte de la supercherie de son patron et au même moment les investisseurs devenus soupçonneux retirent successivement leurs placements, la pyramide s’effondre. Zarossi s’enfuie alors avec les sommes récoltées. Charles Ponzi, inspiré par le succès de l'arnaque de son ancien patron, décide d'exploiter l’idée ailleurs et met en place à son tour la même fraude avec comme couverture la prétendue revente de timbres. Charles Ponzi fait des offres très alléchantes puisqu'il s’engage à faire faire à ses clients un bénéfice de 50% en l’espace de deux mois.
Fonctionnement de la pyramide de Ponzi
Utilisée encore aujourd’hui sous la forme d’investissements ou de transferts d’argent comme les nombreuses arnaques de la Western Union, la pyramide de Ponzi consiste à reverser une partie des placements des investisseurs, placés en bas de la pyramide, aux premiers investisseurs en leur faisant croire qu'il s'agit d'une valeur ajoutée. Ce n’est rien d’autre qu’une chaine d’emprunts qui a pour effet d’enrichir les premiers investisseurs avec l’argent des seconds, eux-mêmes bénéficiaires avec l’arrivée de nouveaux.
La pyramide de l’escroc italien ne peut fonctionner que sur la perpétuelle venue de nouveaux investisseurs. Par définition il faut sans arrêt rembourser et cela nécessite de nouvelles victimes pour obtenir un intérêt pour les premières : le processus est sans fin. La pyramide doit donc s'agrandir sans cesse et les investisseurs ne peuvent pas reprendre leur argent en même temps. C'est d'ailleurs ainsi que Bernard Madoff a été découvert. Cette croissance exponentielle est impossible et il n'y a dans ce système aucune création de valeur, le programme est donc voué à l’échec pour les investisseurs. Le principe, décliné sous des formes multiples, est toujours exploité par les escrocs aujourd’hui et l'apparente facilité à gagner de l'argent est bien souvent un piège pour les victimes qui sont, malgré elles, un peu complices.
Du début des années 90 jusqu'à 2008 l'homme d'affaire américain Bernard Madoff s'enrichit de façon spectaculaire mais pour le moins douteuse. Jusqu'au jour où un analyste financier se penche sur l’étonnant profit du président d’une des plus importantes sociétés d’investissements dans le temple de la finance new yorkaise à Wall Street.
Grâce à son statut d’innovateur dans la bourse numérique il se voit accorder la confiance de ses pairs, si bien qu’il traite avec bien plus d’investisseurs qu’il n'est capable de gérer. Il réalise alors la plus grosse arnaque financière commise par un seul homme, avec des sommes estimées à plus de 65 milliards de dollars. A l’aide du système bien connu de la pyramide de Ponzi il promet à ses clients une plus-value pouvant atteindre 17%, bien au-delà de ce que les banques d’investissements proposent habituellement. Banques, fonds d’investissements et personnes privées sont concernés, si bien que le trader de Wall Street piège même les plus gros comme le groupe bancaire HSBC, la société Générale, BNP Paribas ou encore le Crédit Agricole. L’affaire a eu un retentissement médiatique très important et elle est restée célèbre de par son ampleur et également car quelques stars comme le réalisateur Steven Spielberg ou Robert Zuckerman figurent parmi les victimes. On estime à 40 milliards les pertes engrangées par l’américain et selon les Echos, seront reversés 70% des sommes prétendument investies à leurs propriétaires. Mais comment Bernard Madoff a-t-il pu arnaquer ainsi tant de professionnels de la finance pendant toutes ces années ?
Origine de la fraude de Ponzi
La fraude de Ponzi appelée également la Pyramide de Ponzi est basée sur une vaste et ingénieuse arnaque reprise par Charles Ponzi, italien immigré aux Etats-Unis au début du XXI° siècle. Arrivant d’Italie et n’ayant pas un sou en poche, il se fait engager comme caissier dans une banque dirigée par Luigi Zarossi. Cette banque gérait essentiellement les économies de leurs compatriotes italiens immigrés mais les bénéfices étaient frauduleux puisqu'elle ne créait aucune valeur et se contentait de redistribuer l'argent entre les clients. Ponzi finit par se rendre compte de la supercherie de son patron et au même moment les investisseurs devenus soupçonneux retirent successivement leurs placements, la pyramide s’effondre. Zarossi s’enfuie alors avec les sommes récoltées. Charles Ponzi, inspiré par le succès de l'arnaque de son ancien patron, décide d'exploiter l’idée ailleurs et met en place à son tour la même fraude avec comme couverture la prétendue revente de timbres. Charles Ponzi fait des offres très alléchantes puisqu'il s’engage à faire faire à ses clients un bénéfice de 50% en l’espace de deux mois.
Fonctionnement de la pyramide de Ponzi
Utilisée encore aujourd’hui sous la forme d’investissements ou de transferts d’argent comme les nombreuses arnaques de la Western Union, la pyramide de Ponzi consiste à reverser une partie des placements des investisseurs, placés en bas de la pyramide, aux premiers investisseurs en leur faisant croire qu'il s'agit d'une valeur ajoutée. Ce n’est rien d’autre qu’une chaine d’emprunts qui a pour effet d’enrichir les premiers investisseurs avec l’argent des seconds, eux-mêmes bénéficiaires avec l’arrivée de nouveaux.
La pyramide de l’escroc italien ne peut fonctionner que sur la perpétuelle venue de nouveaux investisseurs. Par définition il faut sans arrêt rembourser et cela nécessite de nouvelles victimes pour obtenir un intérêt pour les premières : le processus est sans fin. La pyramide doit donc s'agrandir sans cesse et les investisseurs ne peuvent pas reprendre leur argent en même temps. C'est d'ailleurs ainsi que Bernard Madoff a été découvert. Cette croissance exponentielle est impossible et il n'y a dans ce système aucune création de valeur, le programme est donc voué à l’échec pour les investisseurs. Le principe, décliné sous des formes multiples, est toujours exploité par les escrocs aujourd’hui et l'apparente facilité à gagner de l'argent est bien souvent un piège pour les victimes qui sont, malgré elles, un peu complices.