En 2013 la SNCF avait vu ses comptes passer dans le rouge notamment à la suite d’une forte dépréciation de la valeur de son parc TGV qui commence à vieillir. Cette dépréciation, qui a pesé 1,4 milliard d’euros sur les comptes définitifs, avait entraîné une perte nette de 180 millions d’euros pour le groupe.
Guillaume Pépy rassure donc les investisseurs pour l’année 2014 annonçant déjà un bénéfice pour le premier semestre 2014 alors même que celui-ci a été frappé par la longue grève des cheminots qui luttaient contre la réforme ferroviaire.
La dizaine de journées de mobilisation ont coûté « 170 millions d’euros » au groupe soit « l’équivalent de dix trains tout neufs par exemple pour l’Ile-de-France » a tenu à souligner Guillaume Pépy sur France 2.
Mais malgré cela, le chiffre d’affaires de la SNCF pour le premier trimestre 2014 s’étant établi à 7,9 milliards d’euros en hausse de 0,8% et la croissance s’étant confirmée le premier semestre de l’année 2014 devrait être positif si bien que le président du groupe estime que la dette de la SNCF « est plutôt en décroissance qu’en augmentation ».
La SNCF prépare également la libéralisation du marché du transport ferroviaire prévue en France pour 2017 lorsque le pays s’adaptera aux normes européennes. Pour ce faire, le groupe est en train de réaliser des essais avec des prix plus bas selon les régions afin de voir l’impact sur le trafic et, à terme, être concurrentiel envers les autres compagnies qui feront leur apparition sur le territoire.