Pas de dépendance à la Chine
Dans un entretien avec Cnews, la ministre déléguée à l'Industrie a fait les comptes : « Nous produisons 50 millions de masques sanitaires par semaine ». Et en octobre, cette capacité de production passera à 60 millions d'unités. D'ici la fin de cette année, la France atteindra le seuil des 100 millions de masques sanitaires (FFP2 et chirurgicaux) : « Nous avons donc multiplié par 30 notre production de masques sanitaires », assure Agnès Pannier-Runacher. De quoi couper la dépendance française à la production chinoise. « Si la Chine ferme, nous sommes capables de faire face » en combinant les capacités de production hexagonale et européenne.
En revanche, la difficulté actuellement repose sur les gants et en particulier sur l'approvisionnement en latex, la matière première. Au delà des masques sanitaires, la France a également mis en branle une production de masques textiles, présentés comme « moins chers » par la ministre, tout en se montrant « aussi efficaces » contre le coronavirus. Le coût d'utilisation d'un masque en tissu est de « moins de 10 centimes » — moins cher donc qu'un masque sanitaire classique — car ils sont lavables et donc, réutilisables.
En revanche, la difficulté actuellement repose sur les gants et en particulier sur l'approvisionnement en latex, la matière première. Au delà des masques sanitaires, la France a également mis en branle une production de masques textiles, présentés comme « moins chers » par la ministre, tout en se montrant « aussi efficaces » contre le coronavirus. Le coût d'utilisation d'un masque en tissu est de « moins de 10 centimes » — moins cher donc qu'un masque sanitaire classique — car ils sont lavables et donc, réutilisables.
Aux entreprises de prendre en charge les coûts sanitaires
Agnès Pannier-Runacher se réjouit d'ailleurs de voir que « beaucoup de Français » utilisent des masques textile. Ce produit devenu indispensable, et même obligatoire dans certains lieux, représente un coût pour les particuliers comme pour les entreprises. Pour les familles vulnérables sur le plan financier, le gouvernement a procédé à la distribution de 50 millions de masques cet été. Une opération qu'il faudra certainement renouveler au vu des besoins.
Pour les entreprises, où le port du masque va être renforcé, Agnès Pannier-Runacher admet que le surcoût des mesures sanitaires peut être de 10 à 15%. Elle explique toutefois que ce n'est pas à l'État de se « substituer aux chefs d'entreprise par rapport à ces coûts ». Il ne faudra donc pas s'attendre à une aide de la part des pouvoirs publics, puisque « l'économie de marché, c'est aussi de payer les vrais coûts », martèle la ministre.
Pour les entreprises, où le port du masque va être renforcé, Agnès Pannier-Runacher admet que le surcoût des mesures sanitaires peut être de 10 à 15%. Elle explique toutefois que ce n'est pas à l'État de se « substituer aux chefs d'entreprise par rapport à ces coûts ». Il ne faudra donc pas s'attendre à une aide de la part des pouvoirs publics, puisque « l'économie de marché, c'est aussi de payer les vrais coûts », martèle la ministre.