Le ministre de la Transition écologique avait donc du pain sur la planche. Il s’est acquitté ce jour de cette tâche, en livrant une série de mesures que le gouvernement entend mettre en œuvre à plus ou moins long terme. Parmi les mesures concrètes figure une prime auto destinée aux ménages les plus modestes. Ils recevront une aide pour se débarrasser de leurs véhicules polluants (diesel avant 1997, essence avant 2001). L’objectif ici est de faire en sorte que plus aucune voiture diesel ou essence ne soit commercialisée à l’horizon 2040.
Nicolas Hulot a bien conscience du caractère difficile pour les constructeurs, mais il estime aussi que les conditions de cette « révolution » sont réunies. En parallèle, le gouvernement va augmenter le prix de l’énergie carbone, une hausse qui sera compensée par des mesures comme la progression du chèque énergie et l’aide au remplacement des chaudières au fioul. Le logement est également une priorité du ministre, tout particulièrement les « passoires thermiques ».
Nicolas Hulot entend faire disparaître les quelques 7 millions de logements mal isolés dans les dix ans. 4 milliards d’euros seront consacrés à ces rénovations. Nicolas Hulot veut faire en sorte que la France capture autant de gaz à effet de serre que le pays en rejette d’ici 2050. Là aussi, c’est ambitieux, bien au-delà des engagements pris par le pays de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050.