Un salarié français laisse 47% de son salaire brut en impôts et cotisations
Bien qu’elle ne soit pas championne absolue, la France se classe très haut au palmarès des pays où la fiscalité du travail est la plus élevée. En 2021, après la Belgique (avec un taux de 52,6%), l’Allemagne (48,1%) et l’Autriche (47,8%), la France arrive quatrième au palmarès des 38 pays de l’OCDE, avec un taux global de 47%, nous apprend cette organisation internationale dans la dernière édition de sa publication annuelle « Les impôts sur les salaires ».
En France, pour un salaire moyen (39.971 euros annuels), l'employeur s'acquitte de 14.508 euros de cotisations sociales, et le salarié de 6.582 euros en moyenne d'impôt sur le revenu. Avec les prestations sociales, un salarié célibataire et sans enfants payé au salaire moyen perçoit au final une rémunération annuelle nette de 28.869 euros.
En France, pour un salaire moyen (39.971 euros annuels), l'employeur s'acquitte de 14.508 euros de cotisations sociales, et le salarié de 6.582 euros en moyenne d'impôt sur le revenu. Avec les prestations sociales, un salarié célibataire et sans enfants payé au salaire moyen perçoit au final une rémunération annuelle nette de 28.869 euros.
La fiscalité du travail a augmenté dans la plupart des pays de l’OCDE
Dans son étude, l’OCDE met d’ailleurs en exergue les forts taux applicables en France : un salarié percevant le salaire moyen s’acquitte de 16,5% d'impôt sur le revenu et 11,3% de cotisations sociales, soit 27,8%... Un chiffre auquel s’ajoutent les diverses cotisations employeur.
Pour mesurer le poids de la fiscalité du travail, l’OCDE utilise un indicateur qu’elle appelle le « coin fiscal ». Celui-ci correspond à la différence entre les coûts de main d’œuvre pour l’employeur et la rémunération nette correspondante du salarié. En 2021, le « coin fiscal » a connu une hausse dans 24 des 38 pays de l’OCDE, a diminué dans 12 pays et est resté inchangé dans deux autres. Des hausses supérieures à un point de pourcentage ont été observées en Israël (1,02 point), aux États-Unis (1,20 point) et en Finlande (1,33 point).
Pour mesurer le poids de la fiscalité du travail, l’OCDE utilise un indicateur qu’elle appelle le « coin fiscal ». Celui-ci correspond à la différence entre les coûts de main d’œuvre pour l’employeur et la rémunération nette correspondante du salarié. En 2021, le « coin fiscal » a connu une hausse dans 24 des 38 pays de l’OCDE, a diminué dans 12 pays et est resté inchangé dans deux autres. Des hausses supérieures à un point de pourcentage ont été observées en Israël (1,02 point), aux États-Unis (1,20 point) et en Finlande (1,33 point).