Carnets de l'Economie

La France, championne d’Europe des dividendes




Anton Kunin
21/08/2019

De toutes les sociétés européennes, ce sont les sociétés françaises qui, une fois encore, ont versé les sommes les plus importantes au titre de dividendes au deuxième trimestre 2019. Le montant, équivalent à 51 milliards d’euros, constitue un record, annonce la société de gestion d'actifs Janus Henderson.


France : les dividendes ne cessent d’augmenter

C’est une tendance qui ne se dément pas depuis 2014 : les sociétés françaises sont toujours aussi généreuses avec leurs actionnaires. Pour la cinquième année consécutive, la France arrive en tête des pays dont les sociétés cotées versent les dividendes les plus conséquents : 51 milliards de dollars au deuxième trimestre 2019, comparé à 38,5 milliards en Allemagne et 23,9 milliards en Suisse (numéros 2 et 3 du palmarès respectivement).

Et si les sociétés tricolores maintiennent leur titre de payeurs de dividendes les plus généreux, le montant absolu versé aux actionnaires augmente lui aussi d’année en année. Rappelons qu’au deuxième trimestre 2018, les sociétés françaises ont versé 49,5 milliards de dollars, après 40,6 milliards un an plus tôt. Et sur six ans, la progression est carrément vertigineuse : +62,5% (31,9 milliards en 2013 contre 51 milliards en 2019).

En 2019, les dividendes mondiaux devraient progresser de 4,2%

Et si la tendance est à la hausse en France, notre pays n’est pas le seul à pouvoir s’en faire une fierté : une dynamique positive s’observe dans 19 des 42 pays analysés par Janus Henderson.

Les dividendes totaux versés dans les 42 pays ont atteint 513,8 milliards de dollars au deuxième trimestre 2019, soit une hausse de 1,1%. La hausse est certes moindre qu’il y a 12 mois (+14,3% à l’époque), mais ce phénomène a une explication simple, à savoir la solidité du dollar par rapport aux autres monnaies. Quant à la croissance sous-jacente, elle a été de 4,6%. Sur l’année, tous pays confondus, Janus Henderson anticipe le versement 1430 milliards de dollars, soit une hausse de 4,2% des dividendes totaux ou de 5,5% des dividendes sous-jacents.










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