La baisse du PIB moins importante que prévu
Les dernières estimations de la Banque de France, publiées le 6 juillet 2020, montrent que l’activité a chuté bien moins que prévu en juin 2020. Alors que l’institution s’attendait à une baisse du PIB de 12% pour le premier mois totalement déconfiné des Français, ces derniers semblent avoir entendu l’appel du gouvernement à relancer l’activité : la baisse du PIB n’aura été « que » de 9%.
La situation reste dramatique pour l’économie française, mais c’est un indicateur plutôt positif. La révision de l’activité en juin 2020 permet même à l’institution d’annoncer une chute du PIB pour le premier trimestre 2020, donc celui durant lequel s’est déroulée la majeure partie du confinement, à 14%... contre 15% initialement prévus.
La situation reste dramatique pour l’économie française, mais c’est un indicateur plutôt positif. La révision de l’activité en juin 2020 permet même à l’institution d’annoncer une chute du PIB pour le premier trimestre 2020, donc celui durant lequel s’est déroulée la majeure partie du confinement, à 14%... contre 15% initialement prévus.
Une crise qui va durer des années
La bonne nouvelle, selon les spécialistes, est venue du bâtiment et de l’industrie. « La reprise constatée par les chefs d'entreprise au mois de juin est plus forte qu'ils ne le prévoyaient il y a un mois, dans l'industrie comme dans les services et le bâtiment ». Une reprise plus forte qu’attendu, donc, qui s’ajoute à la reprise de la consommation portée par les près de 60 milliards d’euros économisés par les Français durant la période de confinement, grâce aux mesures du gouvernement et le chômage partiel.
Néanmoins, la crise va être historique. Le FMI estime qu’elle va détruire près de 12.000 milliards de dollars de richesse dans le monde. La Banque de France, elle, ne s’attend pas à ce que le PIB de l’Hexagone retrouve son niveau de fin 2019 avant mi-2022. Et, naturellement, si la très crainte « deuxième vague » du Covid-19 ne se concrétise pas.
Néanmoins, la crise va être historique. Le FMI estime qu’elle va détruire près de 12.000 milliards de dollars de richesse dans le monde. La Banque de France, elle, ne s’attend pas à ce que le PIB de l’Hexagone retrouve son niveau de fin 2019 avant mi-2022. Et, naturellement, si la très crainte « deuxième vague » du Covid-19 ne se concrétise pas.