Une récession de 9% en France en 2020
Les derniers chiffres de la Banque de France publiés le 14 décembre 2020 sont plus pessimistes que les précédents, publiés à la fin de l’été 2020 lorsque la pandémie s’était calmée. Sans surprise, du fait de la deuxième vague de la pandémie qui a conduit à un reconfinement de la population française en novembre 2020, les prévisions de croissance sont revues à la baisse.
La récession de 2020, déjà annoncée comme la plus importante depuis la deuxième guerre mondiale, sera plus forte qu’attendu : la Banque de France a révisé cette récession de 0,3 point. Elle table désormais sur une récession de 9% sur l’ensemble de l’année 2020. Une estimation plus pessimiste, donc, mais qui reste meilleure que celle annoncée et attendue par le gouvernement : ce dernier prévoit que l’économie française connaîtra une récession de 11%.
La récession de 2020, déjà annoncée comme la plus importante depuis la deuxième guerre mondiale, sera plus forte qu’attendu : la Banque de France a révisé cette récession de 0,3 point. Elle table désormais sur une récession de 9% sur l’ensemble de l’année 2020. Une estimation plus pessimiste, donc, mais qui reste meilleure que celle annoncée et attendue par le gouvernement : ce dernier prévoit que l’économie française connaîtra une récession de 11%.
Une reprise plus lente que prévu en 2021 et 2022
Autre mauvaise nouvelle : la crise risque de durer plus longtemps que prévu. Alors que les économies avancées s’attendent à un rebond en 2021 et 2022, notamment du fait de la disponibilité des vaccins, la Banque de France ne prévoit plus qu’une croissance de 5% en 2021, loin des 7,4% annoncés à la fin de l’été. La croissance est donc révisée, à la baisse, de 2,4% et elle reste encore très incertaine.
Les prévisions de la Banque de France sont également revues à la baisse pour 2022, où la croissance ne devrait être que de 5%, et en 2023 lorsqu’elle atteindra un peu plus de 2%.
Les prévisions de la Banque de France sont également revues à la baisse pour 2022, où la croissance ne devrait être que de 5%, et en 2023 lorsqu’elle atteindra un peu plus de 2%.