Tiffany’s, une marque forte aux États-Unis
L’opération doit encore être approuvée par les actionnaires de Tiffany’s, mais pour le joaillier américain comme pour le géant français du luxe, sa réalité ne fait plus de doutes. Dans quelques mois, le groupe LVMH (propriétaire de Dior, Bulgari, Givenchy, Fendi et Dom Pérignon) comptera donc dans son portefeuille un nom de plus : Tiffany’s.
Pour LVMH, l’acquisition de Tiffany’s est une étape importante dans la mesure où, après avoir longtemps concentré ses activités sur le cuir, les montres et les alcools, le groupe s’aventure pour la première fois dans la joaillerie. Elle est aussi importante dans la mesure où, aux États-Unis, Tiffany’s fait partie de l’imaginaire collectif. L’idée d’offrir un diamant ou une bague de fiançailles y fait immédiatement penser à cette maison fondée en 1837.
Pour LVMH, l’acquisition de Tiffany’s est une étape importante dans la mesure où, après avoir longtemps concentré ses activités sur le cuir, les montres et les alcools, le groupe s’aventure pour la première fois dans la joaillerie. Elle est aussi importante dans la mesure où, aux États-Unis, Tiffany’s fait partie de l’imaginaire collectif. L’idée d’offrir un diamant ou une bague de fiançailles y fait immédiatement penser à cette maison fondée en 1837.
Tiffany’s est en excellente santé financière
Pour Tiffany’s, ce rachat par LVMH est synonyme de nouvelles opportunités. Comme l’a expliqué Bernard Arnault sur Europe 1, si la marque est très forte aux États-Unis, elle ne l’est malheureusement pas en Europe, et encore moins en Chine, qui pourrait pourtant être un marché de taille. Dans les années qui viennent, LVMH devra donc déployer des efforts de marketing afin d’ancrer Tiffany’s dans l’esprit du consommateur européen.
Quoi qu’il en soit, LVMH ne compte pas entreprendre de transformation significative au sein de la maison Tiffany’s ni viser de hausse de profitabilité à court terme. “Les résultats économiques sont une conséquence mais ne doivent pas être un objectif", a martelé Bernard Arnault au micro d’Europe 1. Preuve supplémentaire que tout va bien pour Tiffany’s, en 2018 la maison a réalisé un bénéfice de 586,4 millions de dollars, en hausse de 58% sur un an.
Quoi qu’il en soit, LVMH ne compte pas entreprendre de transformation significative au sein de la maison Tiffany’s ni viser de hausse de profitabilité à court terme. “Les résultats économiques sont une conséquence mais ne doivent pas être un objectif", a martelé Bernard Arnault au micro d’Europe 1. Preuve supplémentaire que tout va bien pour Tiffany’s, en 2018 la maison a réalisé un bénéfice de 586,4 millions de dollars, en hausse de 58% sur un an.