Le FMI prévoit une inflation haute tout au long de 2022
Alors que l’inflation élevée a déjà eu pour effet de faire augmenter automatiquement le SMIC en France début octobre 2021, le FMI tire la sonnette d’alarme. Contrairement à ses estimations précédentes, qui tablaient sur une amélioration du taux d’inflation aux alentours de la mi-2022, désormais le Fonds Monétaire International prévoit que l’inflation élevée pourrait se poursuivre tout au long de l’année 2022.
C’est Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, qui l’annonce sur la chaîne CNBC le 27 octobre 2021. Elle recommande donc aux gouvernements d’être « très vigilants sur l’évolution de l’inflation », notamment à cause de l’impact qu’elle pourrait avoir sur la consommation des ménages, et donc la croissance.
C’est Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, qui l’annonce sur la chaîne CNBC le 27 octobre 2021. Elle recommande donc aux gouvernements d’être « très vigilants sur l’évolution de l’inflation », notamment à cause de l’impact qu’elle pourrait avoir sur la consommation des ménages, et donc la croissance.
L’inflation toujours liée à la situation internationale
Si le FMI revoit à la baisse ses espoirs d’une baisse de l’inflation en 2022, c’est que les problèmes qui provoquent la hausse des prix ne s’améliorent pas. Les pénuries de matières premières et les difficultés liées à la logistique se poursuivent. « Cela provoque inévitablement une pression sur les prix », a expliqué Kristalina Georgieva.
Ces difficultés qui frappent la production et le commerce international s’ajoutent aux augmentations des prix de l’énergie qui impactent directement les ménages. La baisse de pouvoir d’achat pourrait donc continuer, ce qui risque de freiner la consommation des ménages. Or c’est cette dernière, en hausse de 5%, qui a permis à la croissance en France d’atteindre 3% au troisième trimestre 2021, selon les données publiées par l’Insee le 29 octobre 2021. Une croissance au-delà des attentes du gouvernement et des estimations.
Ces difficultés qui frappent la production et le commerce international s’ajoutent aux augmentations des prix de l’énergie qui impactent directement les ménages. La baisse de pouvoir d’achat pourrait donc continuer, ce qui risque de freiner la consommation des ménages. Or c’est cette dernière, en hausse de 5%, qui a permis à la croissance en France d’atteindre 3% au troisième trimestre 2021, selon les données publiées par l’Insee le 29 octobre 2021. Une croissance au-delà des attentes du gouvernement et des estimations.