Aujourd'hui, l'un des plus grands employeurs de France, Jean-Paul Bailly va opérer un changement décisif pour La Poste en ouvrant le capital du groupe à l'actionnariat salarié. Habitué aux changements impensables, Jean-Paul Bailly avait déjà transformé La Poste en société anonyme il y a quelques années. Et aujourd'hui, c'est en actionnaires que Jean-Paul Bailly voit les postiers. Il faut dire que l'homme de toutes les situations ne manque pas d'expérience sociale, après avoir passé trente-deux ans à la RATP, dont huit, à la présidence. L'actionnariat des salariés est donc selon lui, le meilleur moyen de fédérer les employés aux causes de l’entreprise. Ainsi, en préconisant une adhésion qui permet le changement en douceur, il se fondra sur ce principe pour convaincre le conseil d'administration de la Poste de l’ouverture du capital. Jean-Paul Bailly ne manque d'ailleurs pas d'arguments ni de relations pour faire accepter ses projets.
Au cours de son mandat à la tête de la RATP, Jean-Paul Bailly a su appréhender le terrain politique avec une grande sagesse, jusqu'à devenir un expert dans les relations politiques. En véritable homme de terrain, il entretenait alors d'excellentes relations avec le Conseil Général et la mairie de Paris. En inventant "l'alarme sociale" de la RATP, il s'est fait remarquer par Jacques Chirac et Francis Mer, alors ministre de l'Économie. Ce dernier lui a alors confié les clés de La Poste en 2002. Cette "alarme sociale" ayant pour but de prévenir des conflits au sein de la RATP, lui a valu cette considération de patron social qui lui colle à la peau encore aujourd'hui. Et le constat de son plan d'actionnariat salarié à la Poste justifie cette image. Mais plus qu'un homme de terrain, fin cultivateur de relation politique, Jean-Paul Bailly est également un grand pédagogue, qui a réussi à résoudre des questions sensibles comme les retraites. Et lorsque les débats s'enveniment, comme ce fut le cas par exemple, lors de la réforme sur le changement de statut de La Poste, ce dernier reste à l'écart des batailles médiatiques. Une modestie qui joue en sa faveur, mais qui ne fait plus l’unanimité.
La Poste a récemment subi une vague de suicides, qu’on ne peut s’empêcher de comparer aux suicides de France Télécom. Ainsi, les syndicats, avec lesquels Jean-Paul Bailly avait entretenu jusqu’alors de bonnes relations, commencent à le critiquer, certains allant jusqu'à le comparer à Didier Lombard, ex - patron de France Télécom. Le plan d'actionnariat de Jean-Paul Bailly semble donc s'engager sur la mauvaise voie, car il est considéré par les syndicats, comme une mesure inappropriée. Cependant, Jean-Paul Bailly, toujours fidèle à ses principes, compte faire de ces ennemis, des alliés, en préférant toujours le dialogue ouvert.
Au cours de son mandat à la tête de la RATP, Jean-Paul Bailly a su appréhender le terrain politique avec une grande sagesse, jusqu'à devenir un expert dans les relations politiques. En véritable homme de terrain, il entretenait alors d'excellentes relations avec le Conseil Général et la mairie de Paris. En inventant "l'alarme sociale" de la RATP, il s'est fait remarquer par Jacques Chirac et Francis Mer, alors ministre de l'Économie. Ce dernier lui a alors confié les clés de La Poste en 2002. Cette "alarme sociale" ayant pour but de prévenir des conflits au sein de la RATP, lui a valu cette considération de patron social qui lui colle à la peau encore aujourd'hui. Et le constat de son plan d'actionnariat salarié à la Poste justifie cette image. Mais plus qu'un homme de terrain, fin cultivateur de relation politique, Jean-Paul Bailly est également un grand pédagogue, qui a réussi à résoudre des questions sensibles comme les retraites. Et lorsque les débats s'enveniment, comme ce fut le cas par exemple, lors de la réforme sur le changement de statut de La Poste, ce dernier reste à l'écart des batailles médiatiques. Une modestie qui joue en sa faveur, mais qui ne fait plus l’unanimité.
La Poste a récemment subi une vague de suicides, qu’on ne peut s’empêcher de comparer aux suicides de France Télécom. Ainsi, les syndicats, avec lesquels Jean-Paul Bailly avait entretenu jusqu’alors de bonnes relations, commencent à le critiquer, certains allant jusqu'à le comparer à Didier Lombard, ex - patron de France Télécom. Le plan d'actionnariat de Jean-Paul Bailly semble donc s'engager sur la mauvaise voie, car il est considéré par les syndicats, comme une mesure inappropriée. Cependant, Jean-Paul Bailly, toujours fidèle à ses principes, compte faire de ces ennemis, des alliés, en préférant toujours le dialogue ouvert.