La conquête du marché européen du cloud s’avère plus délicate que prévu pour les géants américains que sont Google et Amazon. Ces deux entreprises ont en effet opéré une réduction importante de leur tarif et développé des offres plus flexibles sur les prix. Début novembre 2012 en effet, Amazon annonçait sa nouvelle politique tarifaire concernant ses services en cloud et proposait des tarifs sensiblement allégés notamment pour les petites souscriptions.
Signe que la demande n’est pas aussi présente qu’escomptée, la redéfinition de la politique de prix d’Amazon et Google en direction de l’Europe indique que les précurseurs du cloud ont pris conscience de certains obstacles à leur conquête de marché. Le stockage de donnée est indissociable d’une certaine contrainte de confidentialité. Or il est vrai que la demande potentielle du marché du cloud avait des raisons de se montrer réticente face à l’offre de ces compagnies américaines.
Des entreprises comme Google, Amazon a initialement partagé un point commun : leur infrastructure de stockage de donnée s’est longtemps trouvée aux États-Unis. Or du fait de textes tels que le Patriot Act, toute donnée stockée aux États-Unis n’est en réalité jamais intégralement protégée. Le texte de loi permet en effet à un tiers d’accéder à ces données pour des motifs de luttes contre le terrorisme. Dans ces conditions, il est bien sûr bien sûr difficile de rendre un service cloud attractif auprès d’entreprises étrangères souhaitant obtenir la garantie de la confidentialité de leurs données.
Car les entreprises européennes sont au fait des risques encourus. Début 2012, Dell publiait une étude illustrant les considérations des entreprises européennes à l’égard des solutions de cloud computing. Parmi les 1150 PME interrogées, 85 % font part des craintes quand à l’utilisation du cloud. Parmi ces craintes, la sécurité est mentionnée par 28 % des entreprises, et la confidentialité, évoquée par 20 % des entreprises, arrive en deuxième position.
La sensibilité des entreprises à la question de la confidentialité est aujourd’hui une donnée incontournable sur le marché du cloud. Pour s’en accommoder, les géants du Net et précurseurs du marché du cloud que sont Google et Amazon ont ainsi permis à leurs clients européens d’héberger des données sur le Vieux Continent. Il s’agit là d’une tentative judicieuse en vue de conserver de précieuse part de marché. Mais rien ne dit que cela sera suffisant quand on sait qu’en France par exemple, la question de la confidentialité des données suscite une telle vigilance que s’est planifiée la constitution de champions nationaux du cloud, avec le soutien du gouvernement.
Signe que la demande n’est pas aussi présente qu’escomptée, la redéfinition de la politique de prix d’Amazon et Google en direction de l’Europe indique que les précurseurs du cloud ont pris conscience de certains obstacles à leur conquête de marché. Le stockage de donnée est indissociable d’une certaine contrainte de confidentialité. Or il est vrai que la demande potentielle du marché du cloud avait des raisons de se montrer réticente face à l’offre de ces compagnies américaines.
Des entreprises comme Google, Amazon a initialement partagé un point commun : leur infrastructure de stockage de donnée s’est longtemps trouvée aux États-Unis. Or du fait de textes tels que le Patriot Act, toute donnée stockée aux États-Unis n’est en réalité jamais intégralement protégée. Le texte de loi permet en effet à un tiers d’accéder à ces données pour des motifs de luttes contre le terrorisme. Dans ces conditions, il est bien sûr bien sûr difficile de rendre un service cloud attractif auprès d’entreprises étrangères souhaitant obtenir la garantie de la confidentialité de leurs données.
Car les entreprises européennes sont au fait des risques encourus. Début 2012, Dell publiait une étude illustrant les considérations des entreprises européennes à l’égard des solutions de cloud computing. Parmi les 1150 PME interrogées, 85 % font part des craintes quand à l’utilisation du cloud. Parmi ces craintes, la sécurité est mentionnée par 28 % des entreprises, et la confidentialité, évoquée par 20 % des entreprises, arrive en deuxième position.
La sensibilité des entreprises à la question de la confidentialité est aujourd’hui une donnée incontournable sur le marché du cloud. Pour s’en accommoder, les géants du Net et précurseurs du marché du cloud que sont Google et Amazon ont ainsi permis à leurs clients européens d’héberger des données sur le Vieux Continent. Il s’agit là d’une tentative judicieuse en vue de conserver de précieuse part de marché. Mais rien ne dit que cela sera suffisant quand on sait qu’en France par exemple, la question de la confidentialité des données suscite une telle vigilance que s’est planifiée la constitution de champions nationaux du cloud, avec le soutien du gouvernement.