Si l'ex-PDG de Carrefour renonce finalement à cette rémunération, il ne repart pas bredouille. L'assemblée générale des actionnaires du groupe de grande distribution a voté en faveur du versement d'une rémunération totale de 13,7 millions d'euros, qui contenait ces 3,9 millions en échange d'un engagement de non-concurrence. "En raison de l'incompréhension qui entoure les conditions financières de son départ", explique Carrefour, le groupe renonce à l'application de la clause de non-concurrence".
Finalement, le versement de l'indemnité de départ correspondante — soit 3,9 millions — n'aura pas lieu. Une manière d'apaiser la polémique qui grondait depuis plusieurs jours. Carrefour est en pleine restructuration et va supprimer 2 000 emplois, sans oublier la fermeture de plus de 240 magasins ex-Dia. Les syndicats s'étaient emparés de la question de la rémunération du dirigeant, et Bruno Le Maire avait déclaré à son tour son incompréhension. Selon le ministre de l'Économie, la somme versée à Georges Plassat était "incompréhensible et choquante".
"Les anciens dirigeants de Carrefour ont laissé une situation très dégradée, cette situation a amené la nouvelle direction à prendre des mesures de restructuration qui vont se traduire par des pertes d'emplois et des fermetures de magasins", a déploré le locataire de Bercy. "On ne peut sanctionner cet échec par des rémunérations élevées et une telle prime de départ", expliquait-il aussi. Il a été entendu, tout comme il le sera par le Medef dont le code de bonne conduite concernant les rémunérations des patrons n'a pas été respecté par Carrefour.
Finalement, le versement de l'indemnité de départ correspondante — soit 3,9 millions — n'aura pas lieu. Une manière d'apaiser la polémique qui grondait depuis plusieurs jours. Carrefour est en pleine restructuration et va supprimer 2 000 emplois, sans oublier la fermeture de plus de 240 magasins ex-Dia. Les syndicats s'étaient emparés de la question de la rémunération du dirigeant, et Bruno Le Maire avait déclaré à son tour son incompréhension. Selon le ministre de l'Économie, la somme versée à Georges Plassat était "incompréhensible et choquante".
"Les anciens dirigeants de Carrefour ont laissé une situation très dégradée, cette situation a amené la nouvelle direction à prendre des mesures de restructuration qui vont se traduire par des pertes d'emplois et des fermetures de magasins", a déploré le locataire de Bercy. "On ne peut sanctionner cet échec par des rémunérations élevées et une telle prime de départ", expliquait-il aussi. Il a été entendu, tout comme il le sera par le Medef dont le code de bonne conduite concernant les rémunérations des patrons n'a pas été respecté par Carrefour.