Une dette souveraine et privée en constante augmentation
En 2024, les emprunts mondiaux ont atteint des sommets. Les États et les entreprises ont levé près de 25.000 milliards de dollars sur les marchés, soit presque trois fois le niveau observé en 2007. Cette tendance à l’endettement, initiée lors de la crise financière de 2008 et amplifiée par la pandémie de Covid-19, reflète des besoins de financement accrus pour soutenir l’économie. D'ici 2025, la dette négociable des administrations centrales dans les pays de l'OCDE devrait atteindre 85% du PIB, soit près de deux fois son niveau de 2007.
Dans les marchés émergents, cette dynamique s’observe également, les émissions obligataires ayant atteint plus de 3.000 milliards de dollars en 2024. La Chine, à elle seule, représentait 45% de ces émissions. Malgré cette augmentation, les marchés de la dette font face à un environnement de plus en plus difficile, marqué par la volatilité et une augmentation des coûts d’emprunt, freinant les perspectives de croissance à long terme.
Dans les marchés émergents, cette dynamique s’observe également, les émissions obligataires ayant atteint plus de 3.000 milliards de dollars en 2024. La Chine, à elle seule, représentait 45% de ces émissions. Malgré cette augmentation, les marchés de la dette font face à un environnement de plus en plus difficile, marqué par la volatilité et une augmentation des coûts d’emprunt, freinant les perspectives de croissance à long terme.
Des coûts d’emprunt élevés compromettant les investissements
La hausse des taux d’intérêt pèse lourdement sur la capacité des États et des entreprises à refinancer leur dette. Près de 45% de la dette souveraine des pays de l'OCDE devra être refinancée d'ici 2027, à des taux nettement plus élevés que ceux des années précédentes. Dans le même temps, environ un tiers de la dette obligataire des entreprises arrivera à échéance d’ici cette date, aggravant ainsi les risques financiers.
Les entreprises, qui ont largement profité des taux bas pour refinancer leurs dettes ou récompenser leurs actionnaires, peinent désormais à augmenter leurs investissements productifs. Entre 2009 et 2023, les émissions obligataires des sociétés non financières ont dépassé de 12.900 milliards de dollars leur niveau tendanciel, sans pour autant que cela se traduise par une hausse proportionnelle des investissements visant à améliorer la productivité. Cette déconnexion entre emprunts et investissements menace la viabilité de la dette à long terme, un enjeu crucial pour la stabilité économique future.
Les entreprises, qui ont largement profité des taux bas pour refinancer leurs dettes ou récompenser leurs actionnaires, peinent désormais à augmenter leurs investissements productifs. Entre 2009 et 2023, les émissions obligataires des sociétés non financières ont dépassé de 12.900 milliards de dollars leur niveau tendanciel, sans pour autant que cela se traduise par une hausse proportionnelle des investissements visant à améliorer la productivité. Cette déconnexion entre emprunts et investissements menace la viabilité de la dette à long terme, un enjeu crucial pour la stabilité économique future.