Le record de mai 68 battu
C’est un nouveau record dont la France se serait bien passé que celui enregistré au deuxième trimestre 2020. Le précédent datait de mai 68 lorsque la grève générale et les manifestations étudiantes avaient fait chuter le PIB du pays de 8%. La chute avait été suivie par un rebond de 5% au troisième trimestre.
Le deuxième trimestre 2020, de son côté, aura vu le PIB français chuter de 13,8% selon l’Insee qui, par la même occasion le 31 juillet 2020, révise la croissance du PIB du premier trimestre 2020 à la baisse, à -5,9% contre -5,3% initialement annoncés. Ces deux trimestres de croissance en baisse confirme l’état de récession du pays : le PIB français, fin juin 2020, se retrouve 19% plus bas que son niveau de juin 2019 selon les données de l’Insee.
Le deuxième trimestre 2020, de son côté, aura vu le PIB français chuter de 13,8% selon l’Insee qui, par la même occasion le 31 juillet 2020, révise la croissance du PIB du premier trimestre 2020 à la baisse, à -5,9% contre -5,3% initialement annoncés. Ces deux trimestres de croissance en baisse confirme l’état de récession du pays : le PIB français, fin juin 2020, se retrouve 19% plus bas que son niveau de juin 2019 selon les données de l’Insee.
Une chute inférieure à ce qu’attendu et un rebond au troisième trimestre 2020
Les chiffres de la croissance française sont cohérents avec ce qui était attendu et ce qu’ont publié l’Union européenne et l’Italie, par exemple, qui enregistrent un PIB en baisse de plus de 12%. Pour autant, les données de l’Insee sont finalement meilleures qu’attendu : l’institut de statistiques prévoyait, en juin 2020, une baisse de 17% pour le deuxième trimestre 2020. La Banque de France, de son côté, tablait sur -15%.
Pour le troisième trimestre, de plus, la prévision de l’Insee ne change pas : elle prévoit un rebond de 19% du PIB, plus que la Banque de France qui table sur +14%. Pas de quoi effacer le premier semestre catastrophique ni permettre au PIB français de sortir la tête de l’eau en 2020. Bercy prévoit toujours une croissance à -11% pour 2020.
Pour le troisième trimestre, de plus, la prévision de l’Insee ne change pas : elle prévoit un rebond de 19% du PIB, plus que la Banque de France qui table sur +14%. Pas de quoi effacer le premier semestre catastrophique ni permettre au PIB français de sortir la tête de l’eau en 2020. Bercy prévoit toujours une croissance à -11% pour 2020.