6,8% de croissance en France en 2021 ?
Dans la dernière étude de l’OCDE sur la croissance économique prévisionnelle pour la France, publiée le 18 novembre 2021, l’Organisation confirme que la situation est meilleure que prévu, même si la cinquième vague pandémique menace toujours et que les mesures de restriction pourraient être renforcées sur le territoire. Selon l’OCDE, la France pourrait connaître une croissance de 6,8% en 2021.
Un tel niveau de croissance serait un record et est surtout très supérieur aux estimations officielles qui sont, pour le gouvernement comme pour l’Insee, de 6,25%. Seule la Banque de France a relevé ses prévisions, tablant sur une croissance pour 2021 proche de celle prévue par l’OCDE : 6,75%.
Un tel niveau de croissance serait un record et est surtout très supérieur aux estimations officielles qui sont, pour le gouvernement comme pour l’Insee, de 6,25%. Seule la Banque de France a relevé ses prévisions, tablant sur une croissance pour 2021 proche de celle prévue par l’OCDE : 6,75%.
Les prévisions de croissance relevées pour 2022 également
Si l’OCDE comme la Banque de France ont des prévisions de croissance supérieures à celles de l’Insee et du gouvernement, ce n’est pas l’optimisme qui parle : l’Insee a en effet annoncé un acquis de croissance de 6,6% pour 2021 à la fin du troisième trimestre, tout en laissant inchangée sa prévision annuelle afin de ne pas s’avancer sur les incertitudes qui marquent le quatrième trimestre 2021.
Néanmoins, outre une hausse de ses prévisions pour 2021, l’OCDE annonce également une révision à la hausse de ses prévisions pour 2022, qui passent de 4% à 4,2% pour la France. Cela permettrait à l’Hexagone d’effacer complètement dès 2022 la récession de 8% connue par le PIB à cause de la crise sanitaire en 2020.
Néanmoins, outre une hausse de ses prévisions pour 2021, l’OCDE annonce également une révision à la hausse de ses prévisions pour 2022, qui passent de 4% à 4,2% pour la France. Cela permettrait à l’Hexagone d’effacer complètement dès 2022 la récession de 8% connue par le PIB à cause de la crise sanitaire en 2020.