L'explosion des prix de l'énergie pèse lourd pour les finances publiques
Dans un contexte de hausse exceptionnelle des prix alimentée par la guerre en Ukraine, l'État français a mis les moyens pour soutenir financièrement les Français. Bruno Le Maire avait expliqué au mois de septembre que l'augmentation des tarifs du gaz et de l'électricité aurait été « d'au moins 100% » en 2023 sans le bouclier tarifaire. Mais tout cela a un coût, que le ministre de l'Économie a estimé lors du débat de la loi de programmation budgétaire à l'Assemblée nationale.
« Au total, en 2021, 2022, 2023, nous aurons dépensé 100 milliards d'euros pour protéger nos compatriotes contre la flambée des prix », a affirmé le locataire de Bercy. Activé en octobre 2021, le bouclier tarifaire a permis de limiter la hausse des factures d'énergie à 4%. Il restera en place jusqu'à la fin de cette année. À cela s'ajoute une politique des chèques : chèque énergie de 100 euros envoyé à 5,8 millions de ménages, indemnité carburant jusqu'à 200 euros pour les foyers modestes.
« Au total, en 2021, 2022, 2023, nous aurons dépensé 100 milliards d'euros pour protéger nos compatriotes contre la flambée des prix », a affirmé le locataire de Bercy. Activé en octobre 2021, le bouclier tarifaire a permis de limiter la hausse des factures d'énergie à 4%. Il restera en place jusqu'à la fin de cette année. À cela s'ajoute une politique des chèques : chèque énergie de 100 euros envoyé à 5,8 millions de ménages, indemnité carburant jusqu'à 200 euros pour les foyers modestes.
45 milliards d'euros rien que pour 2023
Une partie des dispositifs du bouclier tarifaire va être conservée en 2023, ce qui représentera une dépense de 16 milliards d'euros. Les chèques énergie exceptionnels coûteront 1,8 milliard d'euros. En tout et pour tout, les différentes mesures de soutien au pouvoir d'achat en lien avec l'explosion des prix de l'énergie reviendra à 45 milliards d'euros en 2023…
Le hic, c'est que la période est défavorable pour les dépenses publiques. Les taux ont en effet remonté en raison de l'inflation : les emprunts de la France sur les marchés financiers reviennent en effet plus chers, ce qui n'arrange pas la situation du point de vue de la dette publique et du déficit.
Le hic, c'est que la période est défavorable pour les dépenses publiques. Les taux ont en effet remonté en raison de l'inflation : les emprunts de la France sur les marchés financiers reviennent en effet plus chers, ce qui n'arrange pas la situation du point de vue de la dette publique et du déficit.