Un coût de sécurisation plus élevé que prévu pour les Jeux Olympiques
Les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, malgré leur succès, ont entraîné une facture plus élevée que prévue pour l'État français. Lors de l’audition du ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, par la commission des Finances de l’Assemblée nationale, le rapporteur Charles de Courson a soulevé la question des dépenses non budgétées qui ont grevé le budget de l’État. Selon les chiffres fournis par Bercy, les surcoûts liés à l’organisation et à la sécurisation des Jeux atteignent 1,6 milliard d’euros. Cette somme dépasse largement les crédits initiaux inscrits dans le budget 2024, majoritairement consacrés aux ministères de l’Intérieur et des Armées.
Parmi ces dépenses, environ 700 millions d’euros sont alloués aux frais de personnel : heures supplémentaires, primes et interventions diverses. Laurent Saint-Martin a précisé que ce chiffre pourrait encore être affiné, soulignant l'importance des dépenses de sécurité pour des événements de cette ampleur. En plus des coûts humains, près de 900 millions d’euros ont couvert les frais d’hébergement, les équipements des unités déployées, ainsi que les déplacements et la logistique nécessaires pour les dizaines de milliers de policiers et gendarmes mobilisés.
Pour répondre aux besoins en sécurité durant les Jeux, le ministère de l'Intérieur a mobilisé jusqu’à 45.000 agents pour la cérémonie d’ouverture, le 24 juillet, et environ 30.000 par jour durant le reste de l’événement. Les agents de la force publique ont bénéficié de primes conséquentes : en janvier 2024, l’ancien ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé des primes allant jusqu’à 1.900 euros pour les policiers et gendarmes mobilisés, en plus des primes prévues pour les agents publics. Ces incitations financières, ajoutées aux frais de mobilisation des forces de sécurité, représentent une part significative des dépenses imprévues, notamment en raison du transfert des agents de province vers l’Île-de-France.
Parmi ces dépenses, environ 700 millions d’euros sont alloués aux frais de personnel : heures supplémentaires, primes et interventions diverses. Laurent Saint-Martin a précisé que ce chiffre pourrait encore être affiné, soulignant l'importance des dépenses de sécurité pour des événements de cette ampleur. En plus des coûts humains, près de 900 millions d’euros ont couvert les frais d’hébergement, les équipements des unités déployées, ainsi que les déplacements et la logistique nécessaires pour les dizaines de milliers de policiers et gendarmes mobilisés.
Pour répondre aux besoins en sécurité durant les Jeux, le ministère de l'Intérieur a mobilisé jusqu’à 45.000 agents pour la cérémonie d’ouverture, le 24 juillet, et environ 30.000 par jour durant le reste de l’événement. Les agents de la force publique ont bénéficié de primes conséquentes : en janvier 2024, l’ancien ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé des primes allant jusqu’à 1.900 euros pour les policiers et gendarmes mobilisés, en plus des primes prévues pour les agents publics. Ces incitations financières, ajoutées aux frais de mobilisation des forces de sécurité, représentent une part significative des dépenses imprévues, notamment en raison du transfert des agents de province vers l’Île-de-France.
Un impact économique temporaire
Malgré ces surcoûts, Bercy souligne que deux tiers des dépenses ont été absorbées par les enveloppes budgétaires existantes des ministères concernés. Ainsi, les ouvertures nettes de crédits nécessaires au financement de ces dépassements n’atteindraient que 600 millions d’euros, affectés en priorité au ministère de l'Intérieur (500 millions) et, dans une moindre mesure, au ministère des Armées (moins de 100 millions).
Si l’organisation des Jeux a généré des dépenses élevées pour l’État, elle a aussi eu des répercussions économiques positives, bien que temporaires. La Cour des comptes, dans son avis sur le projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG), a cité une estimation de l’Insee indiquant que l’impact des Jeux a contribué à hauteur de 0,4 % à la croissance du PIB au troisième trimestre 2024. Cette progression, bien que modeste, a permis une légère hausse des recettes fiscales et sociales.
En somme, l’édition parisienne des Jeux Olympiques et Paralympiques a imposé un effort financier supplémentaire à l’État français, notamment pour la sécurité et les primes versées aux agents publics mobilisés. Malgré cet investissement conséquent, le gouvernement tente de minimiser le poids des dépassements budgétaires grâce à une absorption partielle par les fonds ministériels. Toutefois, l’impact économique de l’événement reste à nuancer, puisque les bénéfices en termes de croissance semblent limités et passagers.
Si l’organisation des Jeux a généré des dépenses élevées pour l’État, elle a aussi eu des répercussions économiques positives, bien que temporaires. La Cour des comptes, dans son avis sur le projet de loi de finances de fin de gestion (PLFG), a cité une estimation de l’Insee indiquant que l’impact des Jeux a contribué à hauteur de 0,4 % à la croissance du PIB au troisième trimestre 2024. Cette progression, bien que modeste, a permis une légère hausse des recettes fiscales et sociales.
En somme, l’édition parisienne des Jeux Olympiques et Paralympiques a imposé un effort financier supplémentaire à l’État français, notamment pour la sécurité et les primes versées aux agents publics mobilisés. Malgré cet investissement conséquent, le gouvernement tente de minimiser le poids des dépassements budgétaires grâce à une absorption partielle par les fonds ministériels. Toutefois, l’impact économique de l’événement reste à nuancer, puisque les bénéfices en termes de croissance semblent limités et passagers.