L'industrie automobile européenne est « enfin » fixée
Ursula von der Leyen a été reconduite à la présidence de la Commission européenne par les eurodéputés, jeudi 18 juillet 2024. Cette dernière, grâce à ses négociations avec les Verts, entre autres, a réussi à obtenir 401 suffrages, soit 41 de plus qu'il ne lui en fallait pour obtenir la majorité absolue. Suite à sa réélection, elle a confirmé le maintien de l'interdiction des voitures thermiques neuves en 2035.
Cette décision, votée en 2023, a néanmoins été assouplie par l'introduction des carburants synthétiques, les e-fuels. Cependant, malgré leur potentiel environnemental, les e-fuels sont confrontés à des défis économiques majeurs. Leur coût de production est extrêmement élevé : environ 6 euros le litre hors taxes. Une réalité qui semble ainsi rendre leur adoption peu compétitive comparée aux véhicules électriques, tant pour les consommateurs que pour les constructeurs automobiles.
Des sanctions financières en cas d'objectifs non tenus
Tout pays membre de l'UE ou constructeur automobile qui ne répondrait pas aux exigences de l'Union européenne prendra le risque de sanctions financières. Celles-ci commenceront à s'appliquer dès le 1ᵉʳ janvier 2025, date à laquelle les fabricants européens ont pour objectif de réduire de 15 % les émissions de carbone de leurs véhicules neufs.