Investir massivement et ne pas réguler outre mesure
C'est avec une détermination sans faille que Macron a pris la parole au sujet de l’intelligence artificielle (IA) au salon VivaTech, le 14 juin 2023. Selon lui, la France, bien que déjà en bonne position sur le territoire européen, doit accélérer. Le chef de l'État n'a pas manqué de rappeler que les Chinois et les Américains, avec leurs ambitions galactiques, risquent de nous laisser dans la poussière. Il a notamment imaginé un scénario catastrophe où l'Europe régulerait l'IA plus strictement que ses concurrents sans y investir autant.
Pour contrer ce scénario, le président de la République veut donner des ailes à la formation en IA. « Accélérer les formations », a-t-il proclamé, rêvant de puiser dans le vivier de la recherche et des universités pour dénicher les meilleurs talents. Il voit grand : une multiplication par deux des formations et l'émergence de cinq à dix clusters d'IA pour créer deux à trois pôles d'excellence en France. L’État est prêt à investir 500 millions d'euros à cette fin. Mais Macron ne s'est pas arrêté là. Il a évoqué l'amélioration des capacités de calcul, identifiées comme un frein majeur au développement de l'IA, avec l'ambition de faire avancer la question des « gigacalculateurs ». Pour l'IA générative, le président mise sur le modèle de l'open source.
Pour contrer ce scénario, le président de la République veut donner des ailes à la formation en IA. « Accélérer les formations », a-t-il proclamé, rêvant de puiser dans le vivier de la recherche et des universités pour dénicher les meilleurs talents. Il voit grand : une multiplication par deux des formations et l'émergence de cinq à dix clusters d'IA pour créer deux à trois pôles d'excellence en France. L’État est prêt à investir 500 millions d'euros à cette fin. Mais Macron ne s'est pas arrêté là. Il a évoqué l'amélioration des capacités de calcul, identifiées comme un frein majeur au développement de l'IA, avec l'ambition de faire avancer la question des « gigacalculateurs ». Pour l'IA générative, le président mise sur le modèle de l'open source.
Pour Emmanuel Macron, la France doit devenir un pays phare de l’intelligence artificielle
Emmanuel Macron a ensuite décrit sa vision de la place de l'IA dans la société. Il imagine un futur où l'État et la communauté bénéficient de ces technologies, s'inspirant de l'Estonie qui utilise l'IA pour gérer les petits litiges civils. Il voit l'IA comme une baguette magique qui pourrait transformer une multitude de secteurs, citant l'immigration comme exemple. Selon lui, l'IA pourrait permettre de traiter plus rapidement les données d'immigration et de limiter les fraudes.
Le président de la République veut que la France devienne une puissance incontestée en matière d'IA, la positionnant en première ligne de cette nouvelle révolution industrielle. Selon lui, la bataille pour notre souveraineté passe également par les algorithmes. Macron joue donc le rôle du chevalier blanc, non seulement en défendant la cause de l'IA, mais aussi en esquissant une vision ambitieuse pour la France dans ce domaine.
Le président de la République veut que la France devienne une puissance incontestée en matière d'IA, la positionnant en première ligne de cette nouvelle révolution industrielle. Selon lui, la bataille pour notre souveraineté passe également par les algorithmes. Macron joue donc le rôle du chevalier blanc, non seulement en défendant la cause de l'IA, mais aussi en esquissant une vision ambitieuse pour la France dans ce domaine.