Beaucoup de permis de construire, mais peu de mises en vente
Pour le marché de l’immobilier, le bilan de l’année 2022 est franchement catastrophique. Les ventes ont chuté de 24,6%, pour s’établir à 121.875 en chiffres absolus. C’est plus bas même que le bilan de 2020 (136.362 unités à l’époque). Et c’est beaucoup moins qu’en 2021 (161.735 unités) ou encore 2018, une année qui avait été exceptionnelle pour le marché de l’immobilier (167.101 unités), annonce la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) dans la dernière édition annuelle de son Observatoire de l’immobilier.
Concernant les autorisations de logements, le bilan a en revanche été bon : 482.200 permis de construire ont été délivrés en 2022. On dénombre 238.800 permis pour des logements collectifs (+11,6%) et 195.500 permis pour des logements individuels (avec une dynamique moindre mais toujours positive). Comme l’explique la FPI, ce bond a été possible grâce à la mise en œuvre, au 1er janvier 2022, de la réglementation environnementale RE 2020 et aux contrats locaux de relance privilégiant les opérations denses en zones tendues.
Concernant les autorisations de logements, le bilan a en revanche été bon : 482.200 permis de construire ont été délivrés en 2022. On dénombre 238.800 permis pour des logements collectifs (+11,6%) et 195.500 permis pour des logements individuels (avec une dynamique moindre mais toujours positive). Comme l’explique la FPI, ce bond a été possible grâce à la mise en œuvre, au 1er janvier 2022, de la réglementation environnementale RE 2020 et aux contrats locaux de relance privilégiant les opérations denses en zones tendues.
La France a besoin de 450.000 logements neufs par an
En dépit de la hausse des autorisations de logements collectifs obtenues en 2022, les mises en vente poursuivent leur baisse en 2022 (-7,6%) : 98.081 unités seulement, contre 106.116 en 2021 et 132.590 en 2018. Les ventes aux investisseurs particuliers sont en baisse conséquente de 26%, et les ventes aux propriétaires occupants en baisse de 13,4%.
Ces chiffres sont très inférieurs à la demande de logements. Selon l’estimation d’ESCP Junior Conseil, la demande s’élève à 449.298 logements neufs par an. Au sein de cette masse, 152.283 correspondent à la décohabitation, 25.806 au solde démographique naturel (naissances), 70.909 au flux migratoire entrant, parmi d’autres facteurs. Pour encourager la construction, la FPI réclame le fléchage de la TVA au-dessus d’un certain seuil, l’amélioration et la prorogation du PTZ, une pause normative, la création du statut du bailleur adapté au neuf, et maintien du dispositif de défiscalisation Pinel.
Ces chiffres sont très inférieurs à la demande de logements. Selon l’estimation d’ESCP Junior Conseil, la demande s’élève à 449.298 logements neufs par an. Au sein de cette masse, 152.283 correspondent à la décohabitation, 25.806 au solde démographique naturel (naissances), 70.909 au flux migratoire entrant, parmi d’autres facteurs. Pour encourager la construction, la FPI réclame le fléchage de la TVA au-dessus d’un certain seuil, l’amélioration et la prorogation du PTZ, une pause normative, la création du statut du bailleur adapté au neuf, et maintien du dispositif de défiscalisation Pinel.