Immobilier ancien : la demande se déplace vers des zones plus accessibles
Les prix immobiliers ne cessent d’augmenter. Dans l’ancien, la hausse a été de 4,9% en 2022, soit +4,6% pour les appartements et +5,3% pour les maisons. Quant aux prix signés, ils sont maintenant de 6,7% plus élevés qu’en 2021 : 9,5% de plus pour les maisons et 4,9% de plus pour les appartements, révèle le dernier baromètre réalisé par l’association LPI, qui regroupe les grands acteurs du marché de l’immobilier (BNP Paribas Residentiel CHH, CapiFrance, Crédit Logement, Crédit Mutuel, Gecina, Groupe BPCE, iad, La Banque Postale, OptimHome, SAFTI et Sogeprom).
LPI note aussi qu’une partie de la demande pénalisée par les exigences d’un apport personnel plus élevé s’est déplacée vers les zones où les prix sont plus accessibles, y renforçant les tendances haussières préexistantes. Pendant ce temps, la concurrence entre les acquéreurs les mieux dotés en apport personnel s’accentue sur les zones les plus convoitées.
LPI note aussi qu’une partie de la demande pénalisée par les exigences d’un apport personnel plus élevé s’est déplacée vers les zones où les prix sont plus accessibles, y renforçant les tendances haussières préexistantes. Pendant ce temps, la concurrence entre les acquéreurs les mieux dotés en apport personnel s’accentue sur les zones les plus convoitées.
Immobilier neuf : la hausse des prix va se poursuivre, mais à un rythme moindre qu’en 2022
Michel Mouillart, porte-parole du Baromètre LPI et co-fondateur de l’association LPI, estime que l’augmentation des prix va se poursuivre en 2023, même dans les grandes villes qui en 2022 ont enregistré un net ralentissement des évolutions. L’insuffisance de l’offre devrait entretenir la hausse dans la plupart des villes, petites et moyennes. Le marché restera toutefois marqué par l’affaiblissement de l’activité, face à une demande pénalisée par le resserrement de l’offre bancaire et le renchérissement du coût du crédit. Ceci dit, le rythme de la hausse devrait ralentir dans l’ensemble, pour tout de même s’établir autour de 3%.
Sur le marché du neuf, la hausse des prix s’est accélérée pour s’établir à 5% en 2022, avec +5% pour les appartements et +4,9% pour les maisons. Les tensions sur les prix se sont là aussi renforcées : elles ont été alimentées par la progression des prix des matériaux de construction, la montée des tensions salariales et des nouvelles exigences réglementaires. Les prix des terrains à bâtir sont eux aussi en hausse, dans un contexte de pénurie alimentée par des décisions publiques.
Sur le marché du neuf, la hausse des prix s’est accélérée pour s’établir à 5% en 2022, avec +5% pour les appartements et +4,9% pour les maisons. Les tensions sur les prix se sont là aussi renforcées : elles ont été alimentées par la progression des prix des matériaux de construction, la montée des tensions salariales et des nouvelles exigences réglementaires. Les prix des terrains à bâtir sont eux aussi en hausse, dans un contexte de pénurie alimentée par des décisions publiques.
