(c) Shutterstock/EconomieMatin
Vendredi 17 avril et le samedi d’après se sont en effet tenus des « entretiens de printemps ». Mario Draghi, le patron de la BCE et Christine Lagarde, son homologue du FMI, ont rencontré en tête à tête le fantasque ministre grec pour exiger un programme complet sur l’impact des réformes qu’Athènes doit mettre en place pour revenir sur le droit chemin.
Christine Lagarde a insisté sur un point : Athènes devra rembourser le milliard d’euros en mai dû. Et il n’y aura pas de délai supplémentaire, a-t-elle martelé : « Le FMI n'en a jamais accordé depuis trente ans ». Du côté de la BCE, même discours de fermeté car on sait fort bien qu’un défaut de paiement du pays équivaudrait à une sortie de la zone euro — auquel cas, les pays membres devront s’asseoir sur les 110 milliards d’euros déjà prêtés à la Grèce…
Malgré cette crainte, la zone euro est désormais doté d’outils institutionnels qui lui permettraient d’amortir un tel choc. En revanche, les conséquences d’un « Grexit » seraient catastrophiques pour la Grèce, fait-on savoir. Un argument ressassé par les créanciers internationaux, qui espèrent que la Grèce entendra la voix de la raison. Pas question d’une nouvelle crise économique mondiale, fait-on valoir à Washington.
Quoi qu’il en soit, les négociations ont repris ce lundi à Paris. Une fois de plus, la pression sera de mise sur les épaules des négociateurs grecs, et comme toujours rien ne dit qu’ils cèderont sur quoi que ce soit.
Christine Lagarde a insisté sur un point : Athènes devra rembourser le milliard d’euros en mai dû. Et il n’y aura pas de délai supplémentaire, a-t-elle martelé : « Le FMI n'en a jamais accordé depuis trente ans ». Du côté de la BCE, même discours de fermeté car on sait fort bien qu’un défaut de paiement du pays équivaudrait à une sortie de la zone euro — auquel cas, les pays membres devront s’asseoir sur les 110 milliards d’euros déjà prêtés à la Grèce…
Malgré cette crainte, la zone euro est désormais doté d’outils institutionnels qui lui permettraient d’amortir un tel choc. En revanche, les conséquences d’un « Grexit » seraient catastrophiques pour la Grèce, fait-on savoir. Un argument ressassé par les créanciers internationaux, qui espèrent que la Grèce entendra la voix de la raison. Pas question d’une nouvelle crise économique mondiale, fait-on valoir à Washington.
Quoi qu’il en soit, les négociations ont repris ce lundi à Paris. Une fois de plus, la pression sera de mise sur les épaules des négociateurs grecs, et comme toujours rien ne dit qu’ils cèderont sur quoi que ce soit.