1 fumeur sur 5 a déjà renoncé à des achats essentiels pour pouvoir acheter des cigarettes
Fumer coûter cher… Dans une nouvelle étude sur le sujet, la fédération d’associations de lutte contre le tabac ACT-Alliance contre le tabac vient d’estimer qu’un fumeur dépense 207 euros par mois en moyenne pour se procurer ses cigarettes. Et quand on multiplie ce chiffre par 12, on obtient une dépense annuelle absolument faramineuse : 2.484 euros ! Pendant ce temps, rien qu’en France, les cigarettiers réalisent chaque année 21,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Et l’impact du tabagisme sur le budget du ménage est en effet désastreux. D’après la même étude, 1 fumeur sur 5 reconnaît avoir déjà renoncé à certains achats ou activités pour subvenir à sa consommation de tabac. À noter que ce constat est fait encore plus souvent par les 25-34 ans (42%) et par les personnes ayant un enfant de moins de 18 ans (29%). Parmi ces personnes qui ont déjà renoncé à certains achats ou activités, la moitié a renoncé à des dépenses de première nécessité telles que l’alimentation, les frais de santé ou les produits d’hygiène. Plus d’un tiers d’entre eux affirment avoir également renoncé à épargner.
Et l’impact du tabagisme sur le budget du ménage est en effet désastreux. D’après la même étude, 1 fumeur sur 5 reconnaît avoir déjà renoncé à certains achats ou activités pour subvenir à sa consommation de tabac. À noter que ce constat est fait encore plus souvent par les 25-34 ans (42%) et par les personnes ayant un enfant de moins de 18 ans (29%). Parmi ces personnes qui ont déjà renoncé à certains achats ou activités, la moitié a renoncé à des dépenses de première nécessité telles que l’alimentation, les frais de santé ou les produits d’hygiène. Plus d’un tiers d’entre eux affirment avoir également renoncé à épargner.
Le tabagisme, l’apanage des ménages défavorisés
Pire, trois fumeurs sur dix ne savent même pas combien ils dépensent par mois. Quant à ceux qui déclarent savoir combien ils dépensent, ils sous-estiment largement le budget alloué (la réponse donnée oscille aux alentours de 123 euros). Interrogés sur ce qu’ils feraient de cet argent s’ils ne fumaient pas, les Français déclarent qu’ils utiliseraient avant tout pour se faire plaisir : 70% d’entre eux utiliseraient cet argent pour des loisirs (vacances, sorties, culture, coiffeur etc.).
Ces constats sont d’autant plus graves qu’aujourd’hui, ce sont surtout les personnes à faible niveau de diplôme et de revenus qui fument. À ce sujet, l’ACT-Alliance contre le tabac nous apprend qu’on compte aujourd’hui près de deux fois plus de fumeurs quotidiens parmi le tiers de la population française dont les revenus sont les moins élevés, par rapport à ceux ayant les revenus les plus élevés. En plus, la prévalence tabagique quotidienne est nettement plus élevée lorsque le niveau de diplôme est faible : de 32% parmi les personnes n’ayant aucun diplôme ou un diplôme inférieur au baccalauréat contre 17,1% parmi les titulaires d’un diplôme supérieur au baccalauréat. Enfin, les chômeurs sont beaucoup plus nombreux à fumer que les personnes en emploi : 45,7% contre 26,6%.
Ces constats sont d’autant plus graves qu’aujourd’hui, ce sont surtout les personnes à faible niveau de diplôme et de revenus qui fument. À ce sujet, l’ACT-Alliance contre le tabac nous apprend qu’on compte aujourd’hui près de deux fois plus de fumeurs quotidiens parmi le tiers de la population française dont les revenus sont les moins élevés, par rapport à ceux ayant les revenus les plus élevés. En plus, la prévalence tabagique quotidienne est nettement plus élevée lorsque le niveau de diplôme est faible : de 32% parmi les personnes n’ayant aucun diplôme ou un diplôme inférieur au baccalauréat contre 17,1% parmi les titulaires d’un diplôme supérieur au baccalauréat. Enfin, les chômeurs sont beaucoup plus nombreux à fumer que les personnes en emploi : 45,7% contre 26,6%.