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« Ce qui nous menace, ce n'est pas l'excès d'Europe mais son insuffisance », déplore le chef de l’État. Son constat est clair : « L'Europe a laissé ses institutions s'affaiblir et les 28 gouvernements peinent à s'accorder pour aller de l'avant. Les Parlements restent trop loin des décisions. Et les peuples se détournent à force d’être contournés ». Malheureusement, l’Union a surtout produit « des règles, des mécanismes ou des disciplines », sans se soucier d’entendre les peuples.
La solution à ce manque d’Europe, c’est la création d’une « avant garde » que Paris veut constituer avec les pays qui en décideront ainsi. L’Allemagne est évidemment dans le lot, puisque c’est l’entente franco-allemande qui est au cœur de cette initiative. Celle-ci s’incarnera concrètement au travers d’un gouvernement de la zone euro, qui disposera d’« un budget spécifique ainsi qu'un Parlement pour en assurer le contrôle démocratique ».
François Hollande reprend ici une vieille idée lancée dans les années 80 par Jacques Delors, dont la tribune publiée ce dimanche est un hommage. Le président de la République ne précise malheureusement pas les contours de cette entente politique qui a surtout rencontré beaucoup d’animosité de la part des partenaires de Paris et de Berlin. Mais qui sait ? Le cas grec pourrait relancer ce désir d’Europe chez les plus réfractaires.
La solution à ce manque d’Europe, c’est la création d’une « avant garde » que Paris veut constituer avec les pays qui en décideront ainsi. L’Allemagne est évidemment dans le lot, puisque c’est l’entente franco-allemande qui est au cœur de cette initiative. Celle-ci s’incarnera concrètement au travers d’un gouvernement de la zone euro, qui disposera d’« un budget spécifique ainsi qu'un Parlement pour en assurer le contrôle démocratique ».
François Hollande reprend ici une vieille idée lancée dans les années 80 par Jacques Delors, dont la tribune publiée ce dimanche est un hommage. Le président de la République ne précise malheureusement pas les contours de cette entente politique qui a surtout rencontré beaucoup d’animosité de la part des partenaires de Paris et de Berlin. Mais qui sait ? Le cas grec pourrait relancer ce désir d’Europe chez les plus réfractaires.
