L’inflation devrait s’établir à 5,6% en 2023
Dans un contexte de normalisation des prix de l'énergie, la Banque de France prévoit pour notre pays une croissance économique modérée mais résiliente. La prévision de croissance pour 2023 est légèrement rehaussée, à 0,7%. Cependant, la reprise de la croissance française serait un peu plus graduelle qu'auparavant, avec une croissance espérée de 1% en 2024 et 1,5% en 2025. Bien que l'environnement extérieur soit moins porteur qu'anticipé en mars, la consommation des ménages ne redémarrerait que graduellement.
Après un pic au deuxième trimestre, l'inflation IPCH refluerait progressivement en seconde partie de 2023 et au-delà, pour revenir autour de 2% d'ici 2025, sous réserve de l'absence de nouveaux chocs sur les matières premières importées. En moyenne annuelle, elle s'établirait à 5,6% en 2023 et à 2,4% en 2024. Une révision à la hausse en 2023 est notamment due à une augmentation plus persistante des prix alimentaires.
Après un pic au deuxième trimestre, l'inflation IPCH refluerait progressivement en seconde partie de 2023 et au-delà, pour revenir autour de 2% d'ici 2025, sous réserve de l'absence de nouveaux chocs sur les matières premières importées. En moyenne annuelle, elle s'établirait à 5,6% en 2023 et à 2,4% en 2024. Une révision à la hausse en 2023 est notamment due à une augmentation plus persistante des prix alimentaires.
L’endettement public devrait se stabiliser en 2023, sans pour autant diminuer
Le déficit public pourrait atteindre voire dépasser 5% du PIB en 2023, restant supérieur à 4% du PIB à l’horizon 2025. Le taux d’endettement public se stabiliserait seulement un peu au-dessus de 110% du PIB d’ici 2025, alors qu'il baisserait nettement dans le reste de la zone euro.
La croissance du PIB resterait relativement atone en 2023, avec une reprise progressive en 2024 et 2025. L'activité économique croîtrait à un rythme ralenti en 2023, avant de connaître une reprise progressive en 2024 puis en 2025. Malgré un environnement international moins favorable, le resserrement des conditions de crédit et l'inflation plus élevée, l'économie française résiste grâce à la détente des prix de l'énergie et à l'augmentation de la demande publique.
La croissance du PIB resterait relativement atone en 2023, avec une reprise progressive en 2024 et 2025. L'activité économique croîtrait à un rythme ralenti en 2023, avant de connaître une reprise progressive en 2024 puis en 2025. Malgré un environnement international moins favorable, le resserrement des conditions de crédit et l'inflation plus élevée, l'économie française résiste grâce à la détente des prix de l'énergie et à l'augmentation de la demande publique.