Globalement, cela représente une hausse de 1,3% par rapport à 2016. Le quatrième trimestre a vu la création de 53 300 emplois, un chiffre là aussi en progression en comparaison du trimestre précédent (49 600 postes). L'accélération est nette depuis ces deux dernières années : alors qu'en 2015, le secteur privé n'avait généré que 129 700 emplois, ils ont été 234 500 en 2016 et 253 500 l'an dernier. Le « privé » emploie un total de 19,27 millions de salariés : un record en la matière.
C'est le secteur tertiaire qui présente la plus forte progression annuelle, avec une hausse des créations de postes de 1,9% et 178 000 emplois créés sur l'ensemble de l'année (hors intérim). L'emploi temporaire a lui créé 45 500 emplois, sur un total de 734 400 postes. Là aussi, du jamais vu. Plus significatif encore, 2017 a marqué la première année depuis 2008 durant laquelle le secteur de la construction a connu un solde positif de 23 000 postes. Idem dans l'agriculture, même si le nombre d'emplois créés est plus modeste (5 800 postes). L'industrie reste dans le rouge en revanche, avec la perte de 10 100 postes, un chiffre qui ralentit toutefois.
Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, s'est montrée volontiers optimiste au micro de LCI ce lundi 12 février, même si la baisse du chômage devrait se faire surtout sentir en fin d'année « et surtout en 2019 ». Elle attribue cette bonne santé aux « réformes structurelles » du gouvernement bien sûr. La croissance retrouvée de la machine économique française y est aussi, sans doute, pour quelque chose.
C'est le secteur tertiaire qui présente la plus forte progression annuelle, avec une hausse des créations de postes de 1,9% et 178 000 emplois créés sur l'ensemble de l'année (hors intérim). L'emploi temporaire a lui créé 45 500 emplois, sur un total de 734 400 postes. Là aussi, du jamais vu. Plus significatif encore, 2017 a marqué la première année depuis 2008 durant laquelle le secteur de la construction a connu un solde positif de 23 000 postes. Idem dans l'agriculture, même si le nombre d'emplois créés est plus modeste (5 800 postes). L'industrie reste dans le rouge en revanche, avec la perte de 10 100 postes, un chiffre qui ralentit toutefois.
Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, s'est montrée volontiers optimiste au micro de LCI ce lundi 12 février, même si la baisse du chômage devrait se faire surtout sentir en fin d'année « et surtout en 2019 ». Elle attribue cette bonne santé aux « réformes structurelles » du gouvernement bien sûr. La croissance retrouvée de la machine économique française y est aussi, sans doute, pour quelque chose.