2023 : croissance basse, prévisions revues à la baisse
Le FMI a publié ses prévisions de croissance pour l’économie mondiale le mardi 11 octobre 2022, l’OFCE le lendemain, et dans les deux cas, la tendance est la même : une croissance basse est attendue en 2023. L’OFCE se révèle même plus pessimiste que le FMI sur ce point, que ce soit pour 2022 ou 2023.
En 2022, le FMI table sur une croissance mondiale de 3,2%, dans ses dernières estimations restées identiques par rapport aux précédentes, mais déjà revues trois fois à la baisse dans le courant de l’année. Quant à 2023, le Fonds Monétaire International anticipe 2,7% de croissance mondiale.
De son côté, l’OFCE voit plus noir. En 2022, ce ne sont que 2,7% de croissance qui sont attendus, puis l’économie ralentirait encore à 2% en 2023. Les deux institutions divergent notamment sur un point : la croissance de la Chine, que l’OFCE voit bien inférieure à celle prévue par le FMI.
En 2022, le FMI table sur une croissance mondiale de 3,2%, dans ses dernières estimations restées identiques par rapport aux précédentes, mais déjà revues trois fois à la baisse dans le courant de l’année. Quant à 2023, le Fonds Monétaire International anticipe 2,7% de croissance mondiale.
De son côté, l’OFCE voit plus noir. En 2022, ce ne sont que 2,7% de croissance qui sont attendus, puis l’économie ralentirait encore à 2% en 2023. Les deux institutions divergent notamment sur un point : la croissance de la Chine, que l’OFCE voit bien inférieure à celle prévue par le FMI.
La France ne devrait pas connaître de récession en 2023
Malgré des prévisions basses, surtout par rapport à ce qui était attendu au lendemain de la crise de la Covid-19, l’Hexagone ne devrait pas connaître de récession, ni en 2022 ni en 2023. Pour 2023, l’OFCE table sur 0,6% de croissance en France, contre 0,7% pour le FMI. Des prévisions cohérentes avec celles de la Banque de France, plus pessimiste (0,5%), mais bien inférieures à celle du gouvernement (1%).
La France pourrait donc sortir du lot, notamment en zone euro, alors que pour ses voisins directs Allemagne et Italie, les deux institutions s’attendent à des récessions. Outre-Atlantique, les États-Unis connaîtraient une croissance basse, à environ 1%, avec un fort risque de dégradation et une potentielle récession qui n’est plus de l’ordre du scénario improbable.
La France pourrait donc sortir du lot, notamment en zone euro, alors que pour ses voisins directs Allemagne et Italie, les deux institutions s’attendent à des récessions. Outre-Atlantique, les États-Unis connaîtraient une croissance basse, à environ 1%, avec un fort risque de dégradation et une potentielle récession qui n’est plus de l’ordre du scénario improbable.