Un consortium pour racheter Europcar pour 2,5 milliards d’euros
L’opération avait été officialisée fin juin 2021, même si le possible rachat d’Europcar avait fait surface dès 2020 : Volkswagen a mobilisé deux fonds d’investissement, le néérlandais Pon et un fonds britannique, pour racheter le loueur. Après une première offre, refusée, à 2,2 milliards d’euros, ce sera la deuxième qui aura été retenue par Eurpcar qui se voit valorisée 2,5 milliards d’euros.
Une opération plus qu’intéressante pour le constructeur automobile allemand qui n’aura finalement que peu d’argent à mobiliser par rapport à l’envergure de l’opération. Europcar va permettre à Volkswagen de diversifier ses revenus, notamment en prévision du changement radical que l’industrie automobile va connaître avec la fin du thermique et le tout électrique. Il ne serait pas étonnant que Volkswagen profite de l’expertise d’Europcar pour proposer de nouvelles formes de location de voiture.
Une opération plus qu’intéressante pour le constructeur automobile allemand qui n’aura finalement que peu d’argent à mobiliser par rapport à l’envergure de l’opération. Europcar va permettre à Volkswagen de diversifier ses revenus, notamment en prévision du changement radical que l’industrie automobile va connaître avec la fin du thermique et le tout électrique. Il ne serait pas étonnant que Volkswagen profite de l’expertise d’Europcar pour proposer de nouvelles formes de location de voiture.
Volkswagen sort grand gagnant de l’opération
Mais pour voir à quel point l’opération est intéressante pour le constructeur allemand, il faut remonter dans le temps, : au début des années 2000, Volkswagen n’était autre que la maison-mère d’Europcar. Le groupe de Wolfsburg s’en séparera près de 10 ans plus tard, en 2009, dans le cadre d’une cession qui valorisait Europcar 3,3 milliards d’euros à l’époque.
Le rachat pour 2,5 milliards d’euros, qui plus est financé en grande partie par des fonds d’investissement, permet donc à Volkswagen de faire une belle plus-value tout en préparant un futur où l’automobile, surtout en ville, sera bien plus appréciée comme service que comme propriété.
Le rachat pour 2,5 milliards d’euros, qui plus est financé en grande partie par des fonds d’investissement, permet donc à Volkswagen de faire une belle plus-value tout en préparant un futur où l’automobile, surtout en ville, sera bien plus appréciée comme service que comme propriété.