Selon la Mutualité sociale agricole (MSA), les revenus des agriculteurs ont augmenté de 4 à 5% entre 2015 et 2016. Sur le papier, cela semble une progression sensible, mais les seuils sont tellement bas que cela ne signifie finalement pas grand chose. Ainsi, le revenu annuel moyen s'établit entre 13 000 et 15 000 euros : rapportés à une somme mensuelle, cela représente 1 083 à 1 250 euros… L'un des objectifs des États généraux de l'alimentation est justement de rehausser les revenus des agriculteurs.
Dans son discours, Emmanuel Macron entend rééquilibrer les contrats commerciaux qui régissent les relations entre les agriculteurs et les distributeurs. L'objectif est de fixer les prix à partir du coût de production, ce qui permettra aux producteurs de ne plus vendre à perte. Et partant, d'un peu mieux gagner leur vie. L'Élysée ajoute que cette modification de la loi pourra passer par des ordonnances au besoin, ce avec un agenda en tête : dès le premier semestre de l'année prochaine. En revanche, le chef de l'État n'a pas donné d'indication concernant le seuil de revente à perte.
Ce n'est qu'en décembre, à la fin des États généraux, qu'Emmanuel Macron donnera son sentiment sur cette question. Pas question pour l'Élysée de faire reposer tous les efforts sur le consommateur, même si les Français se disent prêts à payer un peu plus cher pour mieux manger et donner un revenu décent aux agriculteurs. Le président souhaite aussi que les agriculteurs se regroupent afin de peser sur les négociations avec les distributeurs.
Dans son discours, Emmanuel Macron entend rééquilibrer les contrats commerciaux qui régissent les relations entre les agriculteurs et les distributeurs. L'objectif est de fixer les prix à partir du coût de production, ce qui permettra aux producteurs de ne plus vendre à perte. Et partant, d'un peu mieux gagner leur vie. L'Élysée ajoute que cette modification de la loi pourra passer par des ordonnances au besoin, ce avec un agenda en tête : dès le premier semestre de l'année prochaine. En revanche, le chef de l'État n'a pas donné d'indication concernant le seuil de revente à perte.
Ce n'est qu'en décembre, à la fin des États généraux, qu'Emmanuel Macron donnera son sentiment sur cette question. Pas question pour l'Élysée de faire reposer tous les efforts sur le consommateur, même si les Français se disent prêts à payer un peu plus cher pour mieux manger et donner un revenu décent aux agriculteurs. Le président souhaite aussi que les agriculteurs se regroupent afin de peser sur les négociations avec les distributeurs.