Une aide uniquement pour les voitures 100% américaines
Le projet de loi américain pour aider les ménages à s’équiper en voitures électriques prévoit un crédit d’impôt pouvant atteindre 7.500 dollars. Une somme proche de l’aide accordée par le gouvernement français, par exemple, mais qui n’est pas soumise aux mêmes types de conditions. Et c’est ce qui est critiqué à l’international, tout particulièrement par l’Union européenne.
Pour obtenir le crédit d’impôt, les ménages doivent en effet acheter une voiture construite aux États-Unis, y compris au niveau de la batterie. De fait, les constructeurs étrangers qui n’ont pas de ligne de production sur le sol américain ou qui équipent leurs voitures de batteries importées verraient leurs modèles être exclus de cette aide. Selon certaines estimations, ce seraient ainsi 70% des modèles en vente dans le pays, dont certains par des constructeurs américains, qui ne pourraient pas bénéficier de ce crédit d’impôt.
Pour obtenir le crédit d’impôt, les ménages doivent en effet acheter une voiture construite aux États-Unis, y compris au niveau de la batterie. De fait, les constructeurs étrangers qui n’ont pas de ligne de production sur le sol américain ou qui équipent leurs voitures de batteries importées verraient leurs modèles être exclus de cette aide. Selon certaines estimations, ce seraient ainsi 70% des modèles en vente dans le pays, dont certains par des constructeurs américains, qui ne pourraient pas bénéficier de ce crédit d’impôt.
L’Union européenne critique vivement la mesure
Si le crédit d’impôt est mis en place dans ces conditions, il paraît évident que les ménages se tourneront plus facilement vers des voitures construites intégralement aux États-Unis, ce qui serait un coup dur pour les autres constructeurs, dont les européens. L’Union européenne estime, de fait, que « ce projet de loi touchant aux échanges commerciaux transatlantiques est discriminatoire pour les constructeurs étrangers par rapport aux constructeurs américains ».
Miriam Garcia Ferrer, porte-parole de la Commission européenne, a déclaré que cette mesure serait « incompatible » avec les règles de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) et a demandé à ce que les mesures d’incitation à l’adoption des véhicules électriques soient « équitables » pour tous les constructeurs et les pays.
Miriam Garcia Ferrer, porte-parole de la Commission européenne, a déclaré que cette mesure serait « incompatible » avec les règles de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) et a demandé à ce que les mesures d’incitation à l’adoption des véhicules électriques soient « équitables » pour tous les constructeurs et les pays.