Une « ligne d’hospitalisation de premier recours » dans les territoires dépourvus d’hôpitaux
Addictologie, obésité, suivi de grossesse, pathologies chroniques stabilisées, soins non programmés qui ne relèvent pas d’urgences vitales… : les « établissements de santé communautaires » dont le Haut conseil de l’Assurance maladie (HCAAM) recommande la création sont appelés à intervenir dans tout un éventail de cas. Nécessitant une certaine pluridisciplinarité et un besoin d’outils de diagnostic que l’hôpital peut certes offrir, ces établissements sont appelés à prendre en charge des cas moins compliqués et nécessitant moins de moyens techniques.
« Ces établissements assurent une ligne d’hospitalisation de premier recours, au service des médecins de ville, bien intégrée dans son environnement, principalement axée sur la médecine polyvalente et la filière gériatrique notamment », a ainsi expliqué la raison d’être de ces établissements le Haut conseil de l’Assurance maladie.
« Ces établissements assurent une ligne d’hospitalisation de premier recours, au service des médecins de ville, bien intégrée dans son environnement, principalement axée sur la médecine polyvalente et la filière gériatrique notamment », a ainsi expliqué la raison d’être de ces établissements le Haut conseil de l’Assurance maladie.
Maires et médecins se félicitent d’une avancé dans le dossier des déserts médicaux
Pour Christophe Bouillon, président de L’Association des petites villes de France (APVF), député de Seine Maritime et maire honoraire de Canteleu, l’idée du HCAAM « prend en effet le contre-pied de tout ce qui s’est fait ces dernières années dans le domaine sanitaire et de l’offre de soins ». « La politique de concentration, de restructuration et de regroupements hospitaliers, dans une pure logique financière et comptable, a atteint ses limites », se félicite celui qui « n’a cessé ces vingt dernières années de militer pour que les hôpitaux de proximité soient une composante essentielle et incontournable de l’offre de soins dans les territoires ».
Enthousiasme également au sein de la communauté médicale. Dès l’annonce de cette recommandation, l’Association Nationale des Centres Hospitaliers Locaux (ANCHL) a fait savoir qu’elle avait adressé au ministère de la Santé des recommandations similaires, dans le cadre de la politique d’accès territorial aux soins. « La réforme du système de santé doit permettre de conforter, de revitaliser et de développer l’offre de soins et médico-sociale de très grande proximité, dans les bassins de vie, à l’échelle des communautés de communes. Les zones désertées sont tout autant rurales qu’urbaines (banlieues) », a fait savoir cette association dans un communiqué.
Enthousiasme également au sein de la communauté médicale. Dès l’annonce de cette recommandation, l’Association Nationale des Centres Hospitaliers Locaux (ANCHL) a fait savoir qu’elle avait adressé au ministère de la Santé des recommandations similaires, dans le cadre de la politique d’accès territorial aux soins. « La réforme du système de santé doit permettre de conforter, de revitaliser et de développer l’offre de soins et médico-sociale de très grande proximité, dans les bassins de vie, à l’échelle des communautés de communes. Les zones désertées sont tout autant rurales qu’urbaines (banlieues) », a fait savoir cette association dans un communiqué.