Échec des négociations
Tandis que l'épidémie de coronavirus poursuit son expansion partout dans le monde, l'activité économique tourne au ralenti. Les principaux pays touchés ont mis en place des mesures de confinement et de quarantaine, réduisant fortement les échanges commerciaux. L'impact sur la consommation de pétrole est significatif, elle est en recul sensible ce qui fait baisser les cours mondiaux. L'Opep, la réunion des principaux pays producteurs de pétrole et la Russie ont tenté de s'entendre vendredi 6 mars sur la réduction de la production (avec un objectif de 1,5 million de barils par jour jusqu'à la fin de l'année) afin de soutenir les cours et maintenir les prix. Peine perdue : Moscou a refusé de produire moins de barils.
Cet échec des discussions a poussé l'Arabie saoudite à réduire le prix de vente de toutes ses qualités de pétrole pour avril. Le baril de brut léger à destination de l'Europe du Nord et de l'Ouest a ainsi baissé de 8 dollars par rapport à mars, avec un prix fixé à 10,25 dollars de moins que la référence du Brent. Le pays, premier producteur mondial, a fait de même pour le baril à destination de l'Asie (6 dollars de moins) et les États-Unis (7 dollars de moins).
Cet échec des discussions a poussé l'Arabie saoudite à réduire le prix de vente de toutes ses qualités de pétrole pour avril. Le baril de brut léger à destination de l'Europe du Nord et de l'Ouest a ainsi baissé de 8 dollars par rapport à mars, avec un prix fixé à 10,25 dollars de moins que la référence du Brent. Le pays, premier producteur mondial, a fait de même pour le baril à destination de l'Asie (6 dollars de moins) et les États-Unis (7 dollars de moins).
Les prix en recul
La conséquence ne s'est pas faite attendre : les cours ont chuté de 10%. Cette baisse profite directement aux automobilistes, puisque les prix dans les stations-services accusent une baisse importante. Le site carbu.com a ainsi relevé un gazole à 1,372 € le litre, soit 2,8 centimes de moins sur une semaine et 4,9 centimes sur un mois. Le sans-plomb 95 (E10) s'affiche à 1,445 € le litre (-3 centimes sur une semaine, -4 centimes sur un mois).
La courbe des prix de l'essence a commencé à flancher mi-janvier. Depuis, les tarifs à la pompe ne cessent de reculer. Et avec la décision de l'Opep de supprimer toute limite de production, les prix des carburants devraient rester contenus à moyen terme, au moins le temps que l'économie puisse redémarrer après l'épisode du coronavirus.
La courbe des prix de l'essence a commencé à flancher mi-janvier. Depuis, les tarifs à la pompe ne cessent de reculer. Et avec la décision de l'Opep de supprimer toute limite de production, les prix des carburants devraient rester contenus à moyen terme, au moins le temps que l'économie puisse redémarrer après l'épisode du coronavirus.