Un chiffre choc : 15% des Français victimes d’arnaques financières en 2024
En 2024, 15 % des Français ont déclaré avoir été victimes d'une arnaque financière. Un chiffre inquiétant, mais encore plus glaçant lorsqu’on découvre que la moitié de ces victimes avaient moins de 35 ans, comme l’a confirmé Sébastien Raspiller, secrétaire général de l’AMF, lors d’une conférence de presse le 16 juin 2025.
Pourquoi cette génération ? Parce qu’elle est « hyperconnectée, attirée par des solutions d’enrichissement rapide et moins familière avec les institutions financières traditionnelles », indique le rapport annuel du pôle commun ACPR-AMF. Une recette parfaite pour des cyberescrocs qui ont compris que la jeunesse représentait le maillon le plus facile à tromper.
Pourquoi cette génération ? Parce qu’elle est « hyperconnectée, attirée par des solutions d’enrichissement rapide et moins familière avec les institutions financières traditionnelles », indique le rapport annuel du pôle commun ACPR-AMF. Une recette parfaite pour des cyberescrocs qui ont compris que la jeunesse représentait le maillon le plus facile à tromper.
Faux livrets, crypto et placements bidons : un catalogue d’arnaques bien ficelé
Les escroqueries autour des placements financiers ciblant les jeunes prennent des formes multiples : faux livrets à rendement garanti, crypto-monnaies miracles, plateformes de trading promettant des profits « sans risque ». Derrière ces propositions enjôleuses se cachent souvent des sites frauduleux ou des interlocuteurs fictifs usurpant l’identité de banques ou de régulateurs.
Selon l’ACPR et l’AMF, 1.460 entités (sites, adresses électroniques ou noms) ont été ajoutées en 2024 aux listes noires pour offres non autorisées – soit une hausse de 8% par rapport à 2023. Parmi elles, 1.047 cas relevaient d’usurpations d’identité d’acteurs financiers officiels, ce qui représente +8,5% en un an. Dans certains cas, les fraudeurs n’hésitent pas à se faire passer pour l’AMF ou l’ACPR eux-mêmes. Dans son rapport 2024, le médiateur de l’AMF rappelle que les dommages moyens subis par les victimes s’élèvent à 69.000 euros, et que la perte médiane constatée est de 29.000 euros.
Selon l’ACPR et l’AMF, 1.460 entités (sites, adresses électroniques ou noms) ont été ajoutées en 2024 aux listes noires pour offres non autorisées – soit une hausse de 8% par rapport à 2023. Parmi elles, 1.047 cas relevaient d’usurpations d’identité d’acteurs financiers officiels, ce qui représente +8,5% en un an. Dans certains cas, les fraudeurs n’hésitent pas à se faire passer pour l’AMF ou l’ACPR eux-mêmes. Dans son rapport 2024, le médiateur de l’AMF rappelle que les dommages moyens subis par les victimes s’élèvent à 69.000 euros, et que la perte médiane constatée est de 29.000 euros.
La nouvelle arme des escrocs : la manipulation psychologique
Exit les attaques techniques. Aujourd’hui, les escrocs préfèrent la manipulation psychologique. Par téléphone, ils se font passer pour un conseiller bancaire. Grâce à l’usurpation de numéros légitimes, ils gagnent la confiance de leur cible. Puis viennent les demandes de codes, d’identifiants, ou de transferts urgents. « Soyez vigilant et ne faites pas au téléphone ce que vous ne feriez pas dans la rue », martèle Grégoire Vuarlot, directeur du contrôle des pratiques commerciales à l’ACPR. Et d’ajouter : « Ne répondez jamais au téléphone à quelqu’un qui prétend être votre conseiller financier […] les plateformes de carte bleue ne vous appellent pas pour parler de sécurité ».
C’est là que le constat devient vertigineux : la jeunesse n’est pas moins intelligente, elle est simplement moins préparée. Le problème est double : d’une part, un déficit d’éducation financière ; de l’autre, une culture numérique qui les rend vulnérables à des attaques sophistiquées, notamment via les réseaux sociaux, les influenceurs financiers douteux ou les publicités ciblées.
Face à cette vague d’escroqueries, les autorités ne sont pas restées les bras croisés. L’AMF et l’ACPR ont renforcé leurs campagnes de sensibilisation, touchant plus de 3 millions de personnes en 2024. Elles mettent à jour régulièrement les listes noires consultables sur www.abe-infoservice.fr. Et pourtant, les escrocs ont toujours une longueur d’avance. Un aveu d’impuissance ? Le nombre total d’entités frauduleuses répertoriées dépasse désormais 9.000, selon les dernières données du pôle commun. Un simple clic peut devenir un gouffre financier.
C’est là que le constat devient vertigineux : la jeunesse n’est pas moins intelligente, elle est simplement moins préparée. Le problème est double : d’une part, un déficit d’éducation financière ; de l’autre, une culture numérique qui les rend vulnérables à des attaques sophistiquées, notamment via les réseaux sociaux, les influenceurs financiers douteux ou les publicités ciblées.
Face à cette vague d’escroqueries, les autorités ne sont pas restées les bras croisés. L’AMF et l’ACPR ont renforcé leurs campagnes de sensibilisation, touchant plus de 3 millions de personnes en 2024. Elles mettent à jour régulièrement les listes noires consultables sur www.abe-infoservice.fr. Et pourtant, les escrocs ont toujours une longueur d’avance. Un aveu d’impuissance ? Le nombre total d’entités frauduleuses répertoriées dépasse désormais 9.000, selon les dernières données du pôle commun. Un simple clic peut devenir un gouffre financier.