187 milliards d’euros d’épargne Covid
Selon les données de la Banque de France, les ménages ont continué de cumuler un surplus d’épargne en 2021 : 73 milliards d’euros depuis le début de l’année 2021 à fin octobre 2021. Une somme qui montre, néanmoins, un ralentissement dans cette tendance : fin 2020, la sur-épargne Covid, qui avait commencé en mars 2020 avec le premier confinement, avait atteint 114 milliards d’euros.
Preuve également de ce ralentissement : la différence entre la sur-épargne au troisième trimestre 2021, qui a été de 6 milliards d’euros selon la Banque de France, par rapport à celle du trimestre précédent, marqué par un nouveau confinement, et qui a atteint 22 milliards d’euros. Néanmoins, fin octobre 2021, l’épargne Covid atteint un nouveau record : 187 milliards d’euros (169 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre 2021).
Preuve également de ce ralentissement : la différence entre la sur-épargne au troisième trimestre 2021, qui a été de 6 milliards d’euros selon la Banque de France, par rapport à celle du trimestre précédent, marqué par un nouveau confinement, et qui a atteint 22 milliards d’euros. Néanmoins, fin octobre 2021, l’épargne Covid atteint un nouveau record : 187 milliards d’euros (169 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre 2021).
La mobilisation de l’épargne devient stratégique pour la croissance
Cette somme s’ajoute à l’épargne considérée comme « normale » pour la Banque de France, donc tendancielle, qui est bien inférieure et est estimée à 124 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre 2021. L’épargne financière des ménages atteint donc, à cette date, 293 milliards d’euros de plus par rapport à fin 2019. Une somme qui devient stratégique : elle pourrait permettre à la France de connaître une croissance supérieure aux attentes en 2022, si elle est mobilisée.
Or, des incertitudes planent sur cette mobilisation : outre la pandémie de Covid-19 qui n’est pas terminée, à laquelle s’ajoute la question du variant Omicron, l’augmentation du taux du Livret A annoncée pour le 1er février 2022 pourrait freiner les ménages dans leur consommation.
Or, des incertitudes planent sur cette mobilisation : outre la pandémie de Covid-19 qui n’est pas terminée, à laquelle s’ajoute la question du variant Omicron, l’augmentation du taux du Livret A annoncée pour le 1er février 2022 pourrait freiner les ménages dans leur consommation.