L'« exit tax » touche tous les contribuables qui détiennent un patrimoine en actions et en obligations supérieur à 800 000 euros, ou qui possèdent au moins 50% du capital d'une entreprise. Cette taxe repose sur les plus-values enregistrées lors du transfert du domicile fiscal hors de France, ce qui est une manière pour les chefs d'entreprise de céder ou vendre leurs participations dans de meilleures conditions fiscales. Elle avait été instaurée en 2011 suite à plusieurs départs de grandes fortunes vers la Belgique, plus accommodante que la France au niveau fiscal.
Dans un entretien au magazine Forbes, le président de la République explique qu'il veut en finir avec cette taxe qui envoie, selon lui, un « message négatif » aux entrepreneurs en France, « plus qu'aux investisseurs ». « Au-delà d'un certain seuil, vous allez être pénalisé si vous quittez le pays », indique-t-il. La situation est problématique en particulier pour les start-ups françaises, la plupart d'entre elles considèrent la France comme « moins attractive » qu'ailleurs dans le monde. Ces jeunes entreprises décident donc de se lancer « de zéro depuis l'étranger rien que pour échapper à cette taxe ».
Pour le chef de l'État (qualifié de « leader des marchés libres » par le magazine), les gens doivent pouvoir investir où ils le souhaitent : « si vous êtes capable d'attirer des investisseurs, tant mieux pour vous, mais si vous n'y arrivez pas, alors il faut pouvoir divorcer ». Emmanuel Macron file la métaphore du mariage : « je crois que si vous voulez vous marier, vous ne devez pas avoir à expliquer à votre conjoint "Si tu m'épouses, alors tu ne pourras jamais divorcer". Je suis pour que l'on soit libre de se marier, mais aussi de divorcer ».
Dans un entretien au magazine Forbes, le président de la République explique qu'il veut en finir avec cette taxe qui envoie, selon lui, un « message négatif » aux entrepreneurs en France, « plus qu'aux investisseurs ». « Au-delà d'un certain seuil, vous allez être pénalisé si vous quittez le pays », indique-t-il. La situation est problématique en particulier pour les start-ups françaises, la plupart d'entre elles considèrent la France comme « moins attractive » qu'ailleurs dans le monde. Ces jeunes entreprises décident donc de se lancer « de zéro depuis l'étranger rien que pour échapper à cette taxe ».
Pour le chef de l'État (qualifié de « leader des marchés libres » par le magazine), les gens doivent pouvoir investir où ils le souhaitent : « si vous êtes capable d'attirer des investisseurs, tant mieux pour vous, mais si vous n'y arrivez pas, alors il faut pouvoir divorcer ». Emmanuel Macron file la métaphore du mariage : « je crois que si vous voulez vous marier, vous ne devez pas avoir à expliquer à votre conjoint "Si tu m'épouses, alors tu ne pourras jamais divorcer". Je suis pour que l'on soit libre de se marier, mais aussi de divorcer ».