Les soldats français sont présents à l'extérieur, notamment en Afrique, mais aussi sur le territoire via l'opération Sentinelle. Une armée sous pression donc, et les économies exigées par l'exécutif passent mal. Le chef d'état-major des armées françaises, le général Pierre de Villiers, a exprimé en termes crus son désarroi et ceux de ses troupes devant les économies demandées à la Défense. Cette expression publique a visiblement déplu au président de la République, qui est aussi le chef des armées.
Emmanuel Macron a tenu à mettre les points sur les i. Durant un discours au ministère de la Défense ce jeudi 13 juillet, le chef de l'État a déploré les débats sur la place publique. Il a aussi, et c'était sans doute le plus important, annoncé que le budget alloué aux armées allait passer de 32,7 milliards d'euros en 2017, à 34,2 milliards d'euros l'année prochaine. 650 millions seront consacrés aux opérations extérieures. « Parce que c'est ce que nous vous devons, parce que c'est l'engagement que j'ai pris. En aucune façon parce que quelques commentaires se seraient élevés », a -t-il ajouté.
La trajectoire financière en cours d'élaboration devrait par ailleurs permettre à la France de porter le budget de la Défense à hauteur de 2% de son PIB d'ici 2025. Une obligation pour un pays engagé dans l'OTAN, que peu de membres respectent aujourd'hui. Le général Pierre de Villiers demandait à ce que cet effort soit mis en œuvre dès 2022. Ce ne sera donc pas le cas.
Emmanuel Macron a tenu à mettre les points sur les i. Durant un discours au ministère de la Défense ce jeudi 13 juillet, le chef de l'État a déploré les débats sur la place publique. Il a aussi, et c'était sans doute le plus important, annoncé que le budget alloué aux armées allait passer de 32,7 milliards d'euros en 2017, à 34,2 milliards d'euros l'année prochaine. 650 millions seront consacrés aux opérations extérieures. « Parce que c'est ce que nous vous devons, parce que c'est l'engagement que j'ai pris. En aucune façon parce que quelques commentaires se seraient élevés », a -t-il ajouté.
La trajectoire financière en cours d'élaboration devrait par ailleurs permettre à la France de porter le budget de la Défense à hauteur de 2% de son PIB d'ici 2025. Une obligation pour un pays engagé dans l'OTAN, que peu de membres respectent aujourd'hui. Le général Pierre de Villiers demandait à ce que cet effort soit mis en œuvre dès 2022. Ce ne sera donc pas le cas.