Un projet « daté et dépassé »
Les deux promoteurs d'Europacity, Ceetrus (la filiale immobilière d'Auchan) et Wanda (géant chinois du divertissement) en seront quitte pour remiser leurs plans. Europacity ne verra pas le jour, après plusieurs années d'opposition : Emmanuel Macron a fait savoir, juste avant un nouveau conseil de défense environnemental, qu'il s'y opposait. Le président de la République a estimé que le projet était « daté et dépassé », qu'il ne répondait plus en tout état de cause aux aspirations des citoyens. Il s'agit maintenant de réfléchir à un « projet alternatif », selon l'Élysée.
Les opposants à Europacity reprochaient au mégacomplexe de loisirs son aspect de « méga commercial géant », ainsi que le coût écologique du projet. Ceetrus et Wanda ont tenté d'apporter des améliorations, la dernière qui remonte au mois dernier promettait une triple transition : écologique, économique et solidaire. Mais rien à faire, et c'est le chef de l'État qui a tranché.
Les opposants à Europacity reprochaient au mégacomplexe de loisirs son aspect de « méga commercial géant », ainsi que le coût écologique du projet. Ceetrus et Wanda ont tenté d'apporter des améliorations, la dernière qui remonte au mois dernier promettait une triple transition : écologique, économique et solidaire. Mais rien à faire, et c'est le chef de l'État qui a tranché.
Un autre projet est possible, selon le gouvernement
Le projet alternatif annoncé par l'Élysée sera « plus mixte, plus moderne, sans créer un pôle démesuré de consommation, de loisirs et d'objets ». Une mission, confiée à Francis Rol-Tanguy, ancien directeur de l'Atelier parisien d'urbanisme, sera chargée d'y réfléchir en travaillant avec les élus… dont beaucoup soutenaient le projet Europacity, qui allait apporter 31 millions de visiteurs annuels et des emplois dans un territoire en difficulté économique.
Le maire de Gonesse, Jean-Pierre Blazy, a déploré que l'arrêt d'Europacity signifierait un « abandon des banlieues, alors que les voyants sont plutôt au rouge ». Pour Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique, « un autre futur est possible » pour la ville et le territoire. Le gouvernement sera « au rendez-vous pour imaginer un avenir durable », assure-t-elle.
Le maire de Gonesse, Jean-Pierre Blazy, a déploré que l'arrêt d'Europacity signifierait un « abandon des banlieues, alors que les voyants sont plutôt au rouge ». Pour Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique, « un autre futur est possible » pour la ville et le territoire. Le gouvernement sera « au rendez-vous pour imaginer un avenir durable », assure-t-elle.