Le gouvernement opte pour l’OPA sur EDF
Afin de renationaliser EDF, le gouvernement avait dans ses cartons deux possibilités. Soit une loi de renationalisation, ce qui faisait courir le risque d’un échec lors du vote au Parlement, soit une Offre Publique d’Achat, simple opération boursière ne nécessitant pas un aval complet des élus. Face à une Assemblée nationale morcelée, l’exécutif a donc opté pour la seconde option.
Mardi 19 juillet 2022, dans un communiqué de presse, le ministère de l’Économie a dévoilé les détails de l’opération. Elle coûtera 9,7 milliards d’euros : les 15,9% de capital qui ne sont pas aux mains de l’État seront rachetés à 12 euros l’action, et 15,64 euros pour les actions OCEANE (option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes).
Mardi 19 juillet 2022, dans un communiqué de presse, le ministère de l’Économie a dévoilé les détails de l’opération. Elle coûtera 9,7 milliards d’euros : les 15,9% de capital qui ne sont pas aux mains de l’État seront rachetés à 12 euros l’action, et 15,64 euros pour les actions OCEANE (option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes).
EDF bondit en Bourse après les annonces
La réaction en Bourse ne s’est pas faite attendre : suspendu dans l’attente des détails de l’opération attendus au plus tard le 19 juillet 2022, le cours de l’action EDF a bondit lors de la reprise des échanges. Mardi 19 juillet 2022, l’action a atteint 11,79 euros, soit quasiment le prix annoncé pour le rachat.
Mais l’opération n’est pas encore totalement validée : le gouvernement doit encore franchir deux étapes. La première condition sine qua none est l’adoption d’un budget rectificatif qui permettra de débloquer les 9,7 milliards d’euros annoncés. La seconde est l’aval de l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui aura le dernier mot. Néanmoins, cette dernière étape ne devrait être qu’une formalité.
Mais l’opération n’est pas encore totalement validée : le gouvernement doit encore franchir deux étapes. La première condition sine qua none est l’adoption d’un budget rectificatif qui permettra de débloquer les 9,7 milliards d’euros annoncés. La seconde est l’aval de l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui aura le dernier mot. Néanmoins, cette dernière étape ne devrait être qu’une formalité.