Dette : les grandes entreprises et les contribuables les plus fortunés seront mis à contribution
Dans son discours de politique générale, le nouveau Premier ministre a d'abord dressé un tableau sombre de la situation financière de la France, mettant en garde contre l'augmentation continue de la dette publique, qui pourrait dépasser les 6% en 2025 si aucune action n'est entreprise. Il a souligné que la dette actuelle, qui se monte à 3.228 milliards d’euros, constitue une menace grave pour l'économie du pays. Pour y remédier, Michel Barnier a annoncé des mesures rigoureuses, notamment un effort temporaire mais ciblé sur la fiscalité, visant à impliquer les grandes entreprises et les contribuables les plus fortunés. Il a insisté sur la nécessité de réduire les dépenses publiques en coopérant avec les collectivités locales et en renforçant l'efficacité de ces dépenses.
Afin d'assurer un redressement équitable, Michel Barnier a également mis en avant la lutte contre la fraude fiscale et sociale, notamment par la sécurisation des cartes Vitale. La « chasse aux abus et aux inefficacités » sera une priorité pour restaurer des marges de manœuvre budgétaires. Des décisions cruciales seront prises lors de la présentation de la loi de finances, laquelle devra répondre à l’impératif de stabilisation des comptes sans procéder à une hausse généralisée des impôts, comme l’avait précisé la porte-parole du gouvernement.
Afin d'assurer un redressement équitable, Michel Barnier a également mis en avant la lutte contre la fraude fiscale et sociale, notamment par la sécurisation des cartes Vitale. La « chasse aux abus et aux inefficacités » sera une priorité pour restaurer des marges de manœuvre budgétaires. Des décisions cruciales seront prises lors de la présentation de la loi de finances, laquelle devra répondre à l’impératif de stabilisation des comptes sans procéder à une hausse généralisée des impôts, comme l’avait précisé la porte-parole du gouvernement.
Le SMIC sera revalorisé de manière anticipée
Sur le volet économique et social, Michel Barnier a également montré sa volonté d'améliorer le pouvoir d'achat des Français. Il a annoncé une revalorisation anticipée de 2% du SMIC au 1er novembre 2024, portant le salaire minimum net à 1.426 euros. Par ailleurs, le Premier ministre s'est engagé à revoir les dispositifs d'exonérations qui freinent la progression salariale et à étendre les mesures de participation et d'intéressement à toutes les entreprises, même les plus petites. L’objectif est de garantir que le travail paie davantage et de mieux redistribuer les richesses.
En matière d'investissement, Michel Barnier a proposé la création d'un nouveau livret d’épargne dédié à l’industrie, dans le but de soutenir et dynamiser la croissance industrielle de la France. Enfin, s'il n'a pas dévoilé de mesures spécifiques pour lutter contre l'inflation, il a affirmé sa volonté de répercuter les baisses sur les factures d’électricité et les prix dans les supermarchés, afin d'alléger le fardeau des ménages français.
En matière d'investissement, Michel Barnier a proposé la création d'un nouveau livret d’épargne dédié à l’industrie, dans le but de soutenir et dynamiser la croissance industrielle de la France. Enfin, s'il n'a pas dévoilé de mesures spécifiques pour lutter contre l'inflation, il a affirmé sa volonté de répercuter les baisses sur les factures d’électricité et les prix dans les supermarchés, afin d'alléger le fardeau des ménages français.