Un tiers des clients ne communiquent pas sur leurs délais de paiement auprès de leurs fournisseurs
Les délais de paiement non respectés sont un mal de tête permanent pour bon nombre d’entreprises. 32 % des entrepreneurs français en souffrent, tandis que le retard moyen s’établit à 11,3 jours, selon Altares.
Et pourtant, malgré l’importance du sujet, la communication passe mal : une enquête réalisée par le cabinet Teresa Monroe nous apprend que 30 % des clients n’informent pas leurs fournisseurs de leurs procédures de règlement. Pour quelle raison ? Pour 38 % des entreprises, « cela ne fait pas partie des procédures », 13 % déclarent ne pas avoir le temps, 13 % estiment que ce n'est pas leur rôle, 16 % ne les connaissent tout simplement pas et 20 % ne peuvent même pas expliquer pourquoi.
Et pourtant, malgré l’importance du sujet, la communication passe mal : une enquête réalisée par le cabinet Teresa Monroe nous apprend que 30 % des clients n’informent pas leurs fournisseurs de leurs procédures de règlement. Pour quelle raison ? Pour 38 % des entreprises, « cela ne fait pas partie des procédures », 13 % déclarent ne pas avoir le temps, 13 % estiment que ce n'est pas leur rôle, 16 % ne les connaissent tout simplement pas et 20 % ne peuvent même pas expliquer pourquoi.
1 défaillance sur 3 est due aux retards de paiement
Il fallait s’y attendre : l’étude confirme que les délais de paiement s’allongent proportionnellement à la taille de l’entreprise cliente. Les TPE règlent leurs factures en 31 jours, les TPE mettent 41 jours, les ETI 45 jours et les grandes entreprises 54 jours. Seuls 25 % des clients déclarent avoir fait évoluer leurs comportements de paiement à la suite du renforcement récent des contrôles. Cette vigilance s’avère proportionnelle à la taille de l’entreprise : 49 % des grandes entreprises y ont fait attention, contre 33 % des ETI, 26 % des PME et 13 % des TPE, peut-on lire dans l’étude de Teresa Monroe.
Selon la FIGEC (Fédération Nationale de l'Information d'Entreprise, de la Gestion de Créances et de l'Enquête Civile), le crédit inter-entreprises (autrement dit, les sommes facturées par les fournisseurs mais par encore réglées par les entreprises clientes) s’établit actuellement à 635 milliards d’euros en France. Et selon Altares, les retards de paiement sont à l’origine d’une défaillance sur trois.
L’enquête de Teresa Monroe se base sur les réponses de 596 entreprises françaises, dont 41 % de PME, 33 % de TPE, 15 % d’ETI et 11 % de grandes entreprises.
Selon la FIGEC (Fédération Nationale de l'Information d'Entreprise, de la Gestion de Créances et de l'Enquête Civile), le crédit inter-entreprises (autrement dit, les sommes facturées par les fournisseurs mais par encore réglées par les entreprises clientes) s’établit actuellement à 635 milliards d’euros en France. Et selon Altares, les retards de paiement sont à l’origine d’une défaillance sur trois.
L’enquête de Teresa Monroe se base sur les réponses de 596 entreprises françaises, dont 41 % de PME, 33 % de TPE, 15 % d’ETI et 11 % de grandes entreprises.