France : une croissance économique revue à la baisse
Le contexte économique s'assombrit. Selon les informations du journal Les Echos, Bercy a revu à la baisse ses prévisions de croissance, qui ne devraient atteindre que 1,1 % en 2024 et 2025, contre les 1,4 % espérés auparavant. Un ralentissement de la croissance qui pèse lourdement sur les finances publiques, car elle entraîne une baisse des recettes fiscales. En effet, les rentrées liées à la TVA, à l'impôt sur le revenu et à l'impôt sur les sociétés sont en deçà des attentes, exacerbant le déficit prévu.
L'accroissement des dépenses des collectivités locales est un autre facteur qui inquiète le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal. Selon les dernières analyses de Bercy, ces dépenses pourraient alourdir les comptes publics de 16 milliards d'euros supplémentaires en 2024. Bien que des mécanismes contraignants aient été proposés pour inciter les collectivités à réaliser des économies, ceux-ci n'ont pas été adoptés, aggravant ainsi la situation budgétaire générale.
L'accroissement des dépenses des collectivités locales est un autre facteur qui inquiète le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal. Selon les dernières analyses de Bercy, ces dépenses pourraient alourdir les comptes publics de 16 milliards d'euros supplémentaires en 2024. Bien que des mécanismes contraignants aient été proposés pour inciter les collectivités à réaliser des économies, ceux-ci n'ont pas été adoptés, aggravant ainsi la situation budgétaire générale.
Mesures envisagées pour contenir le déficit
Face à ce tableau économique sombre, plusieurs options sont à l'étude pour limiter l'ampleur du déficit. Le gouvernement sortant avait envisagé des mesures telles que la taxation des rentes des entreprises énergétiques et des rachats d'actions, susceptibles de générer environ 3 milliards d'euros de recettes en 2024. Par ailleurs, 16,7 milliards d'euros de crédits de l'État ont été gelés, offrant une certaine marge de manœuvre au prochain exécutif pour ajuster les dépenses publiques.
Le dépassement potentiel du déficit à 5,6 % du PIB en 2024 pose un défi majeur en termes de respect des engagements européens. Le pacte de stabilité de l'Union européenne impose aux États membres de maintenir leur déficit en dessous de 3 % du PIB. Un écart aussi important mettrait la France en situation de non-conformité, ce qui pourrait entraîner des sanctions de la part de l'UE et compromettre la crédibilité budgétaire du pays sur la scène internationale.
Le dépassement potentiel du déficit à 5,6 % du PIB en 2024 pose un défi majeur en termes de respect des engagements européens. Le pacte de stabilité de l'Union européenne impose aux États membres de maintenir leur déficit en dessous de 3 % du PIB. Un écart aussi important mettrait la France en situation de non-conformité, ce qui pourrait entraîner des sanctions de la part de l'UE et compromettre la crédibilité budgétaire du pays sur la scène internationale.