Une restructuration d'envergure
L'enseigne de prêt-à-porter féminin, Pimkie, s'apprête à fermer 36 de ses magasins d'ici à 2024, s'ajoutant aux 63 fermetures déjà prévues. Cette décision, annoncée le 18 janvier 2024, entraînera la suppression de 496 emplois, ce qui représente un tiers de ses effectifs. La direction de Pimkie justifie cette décision en pointant du doigt un « contexte économique défavorable », une « baisse de fréquentation dans les points de vente ».
Ces fermetures et licenciements s'intègrent dans un plan de restructuration mené depuis plusieurs mois par les nouveaux dirigeants de l'entreprise, un consortium incluant Lee Cooper France, Amoniss et Ibisler Tekstil. Les syndicats ont vivement réagi. Marie-Annick Merceur, déléguée syndicale CFDT, a notamment déploré le fait que « les salariées n'auront pas le temps de se retourner ».
Ces fermetures et licenciements s'intègrent dans un plan de restructuration mené depuis plusieurs mois par les nouveaux dirigeants de l'entreprise, un consortium incluant Lee Cooper France, Amoniss et Ibisler Tekstil. Les syndicats ont vivement réagi. Marie-Annick Merceur, déléguée syndicale CFDT, a notamment déploré le fait que « les salariées n'auront pas le temps de se retourner ».
Le secteur du prêt-à-porter en chute libre
L'annonce de Pimkie s'inscrit dans un contexte de crise plus large touchant l'ensemble du secteur du prêt-à-porter. De nombreuses enseignes françaises, telles que Camaïeu, Go Sport, ou encore San Marina, ont subi les conséquences d'un « cocktail mortifère » combinant pandémie, inflation, hausse des coûts de production et de l'énergie, progression du e-commerce, concurrence de la fast-fashion et marché de l'occasion.
L'Institut Français de la Mode rapporte une baisse significative du marché de la mode depuis 2008, avec une perte de 15 %. Les marques de milieu de gamme sont les plus impactées, avec une baisse décennale de l'ordre de 5 %.
L'Institut Français de la Mode rapporte une baisse significative du marché de la mode depuis 2008, avec une perte de 15 %. Les marques de milieu de gamme sont les plus impactées, avec une baisse décennale de l'ordre de 5 %.