La forte souscription des Prêts garantis par l’État, un témoignage du succès des mesures de soutien
Des mesures à la hauteur de l’enjeu, suffisamment souples et mises en place suffisamment rapidement : telle est l’analyse que tire le Fonds monétaire international (FMI) de la riposte économique de la France à la crise du Covid-19. Le FMI note en particulier la bonne accessibilité des Prêts garantis par l’État. À fin novembre 2020, 42% des fonds budgétés à cette fin ont déjà été distribués, ce qui fait de la France un champion en la matière.
Le FMI se réjouit du choix de la France, à l’occasion du Plan de relance, de réduire de manière permanente les impôts de production, même si l’ensemble de ces mesures ont coûteront l’équivalent de 0,4 point de PIB chaque année. En même temps, l’institution déplore le fait qu’à cette occasion les pouvoirs publics français n’aient pas choisi de réformer en profondeur le système de taxation, connu pour sa complexité. Selon le FMI, l’exécutif aurait très bien pu, de la même manière, supprimer la Contribution sociale de solidarité des sociétés, dont l’abolition était prévue en 2017 mais qui ne s’est jamais matérialisée.
Le FMI se réjouit du choix de la France, à l’occasion du Plan de relance, de réduire de manière permanente les impôts de production, même si l’ensemble de ces mesures ont coûteront l’équivalent de 0,4 point de PIB chaque année. En même temps, l’institution déplore le fait qu’à cette occasion les pouvoirs publics français n’aient pas choisi de réformer en profondeur le système de taxation, connu pour sa complexité. Selon le FMI, l’exécutif aurait très bien pu, de la même manière, supprimer la Contribution sociale de solidarité des sociétés, dont l’abolition était prévue en 2017 mais qui ne s’est jamais matérialisée.
La dette publique et les inégalités, deux facteurs qui freinent la croissance en France
Pendant inévitable d’une politique budgétaire généreuse, et qui inquiète le FMI : la dette publique croît à la vitesse Grand V. Après 116% du PIB en 2020 (ce qui est déjà bien plus que les 98% autour desquels elle se maintenait les années précédentes), la dette publique devrait croître encore en 2021 pour arriver à 122% du PIB en 2021. À moyen terme, le FMI s’attend à ce que ce ratio atteigne 140% dans le scénario négatif ou redescende aux alentours de 114% dans le scénario positif (ce qui serait toujours supérieur au niveau d’avant-crise).
Le FMI s’inquiète aussi de la baisse de la productivité ces dernières décennies en France. Quant aux inégalités, même si les inégalités en termes de revenus sont assez contenues en France, l’inégalité dans l’accès à la formation, la trop faible mobilité intergénérationnelle et le manque d’opportunités dans les départements défavorisés plombent et vont encore plomber longtemps la croissance en France.
Le FMI s’inquiète aussi de la baisse de la productivité ces dernières décennies en France. Quant aux inégalités, même si les inégalités en termes de revenus sont assez contenues en France, l’inégalité dans l’accès à la formation, la trop faible mobilité intergénérationnelle et le manque d’opportunités dans les départements défavorisés plombent et vont encore plomber longtemps la croissance en France.