Une épargne supplémentaire de 50 milliards d’euros fin août
L’étude publiée lundi 12 octobre par le CAE met en avant qu’à la fin du mois août 2020, l’épargne supplémentaire créée par les Français atteignait 50 milliards d’euros. Une épargne supplémentaire chiffrée grâce à l’analyse de 300.000 données bancaires de ménages (anonymes) du réseau Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Le gouvernement annonce cependant un chiffre différent de 85 milliards d’euros d’épargne supplémentaire fin septembre.
Ainsi, depuis le confinement, les Français ont fait gonfler leur épargne. Cependant, cette augmentation est très inégale en fonction des ménages. L’étude montre que 70% de ce surplus d’épargne a été généré par seulement 20% des ménages. Selon le CAE, 80% des ménages ont vu leur épargne augmenter, alors que les 20% les moins riches l’ont vu au contraire baisser.
Ainsi, depuis le confinement, les Français ont fait gonfler leur épargne. Cependant, cette augmentation est très inégale en fonction des ménages. L’étude montre que 70% de ce surplus d’épargne a été généré par seulement 20% des ménages. Selon le CAE, 80% des ménages ont vu leur épargne augmenter, alors que les 20% les moins riches l’ont vu au contraire baisser.
Une grande disparité de répartition de cette épargne entre les ménages
Le CAE estime que : « L’épargne est très au-dessus de la normale pour les plus aisés en fin de période, elle est en dessous pour les plus modestes. Cela peut s’expliquer par la différence de comportement en termes de consommation mais aussi potentiellement par une différence en termes de revenus ». L’étude met en avant que les 10% des ménages les plus aisés ont créé 25 milliards d’euros d’épargne supplémentaire, soit la moitié de l’épargne supplémentaire totale enregistrée par le CAE.
Une différence de consommation qui se traduit par une baisse des dépenses et de la consommation pour les 10% des ménages les plus riches entre avril et mai avec une reprise progressive en juin, alors que chez les 10% des ménages les plus modestes ont enregistré un plus fort rebond de la consommation en juin. Ainsi, face à cette forte différence d’épargne, le Conseil d’analyse économique estime qu’une aide doit être apportée aux ménages les plus modestes : « un soutien beaucoup plus franc aux ménages les plus modestes, plus exposés aux conséquences économiques des mesures sanitaires, va très rapidement s’avérer nécessaire ».
Une différence de consommation qui se traduit par une baisse des dépenses et de la consommation pour les 10% des ménages les plus riches entre avril et mai avec une reprise progressive en juin, alors que chez les 10% des ménages les plus modestes ont enregistré un plus fort rebond de la consommation en juin. Ainsi, face à cette forte différence d’épargne, le Conseil d’analyse économique estime qu’une aide doit être apportée aux ménages les plus modestes : « un soutien beaucoup plus franc aux ménages les plus modestes, plus exposés aux conséquences économiques des mesures sanitaires, va très rapidement s’avérer nécessaire ».